Xavi, ne me quitte pas

Publié le 09 juin 2015 par Playeur.co @playeurco

Dans le sport moderne, les pages sont faites pour être tournées. En plus de rappeler que les années passent, que l’on vieillit, le football de notre jeunesse en prend un coup dans la pipe. La logique du temps, me direz-vous. L’ennui, c’est que certaines ont plus de difficulté à être tournées. Nostalgie quand tui nous tiens… Il en est ainsi pour Xavi Hernandez. Il a décidé de quitter le Barça sur une dernière saison majuscule. L’une de ses plus belles. Tu vas nous manquer Xavi, tu vas me manquer.

Le blaugrana à la peau

Il n’y a plus aucun superlatif pour mettre des mots sur sa brillante carrière. Enfant de la Masia, du peuple catalan, Xavi a tout raflé: une Coupe du monde, un championnat d’Europe, 4 champions et des titres de champion en pagaille. J’arrête. Il a été de toutes les époques Barcelonaises, des Néerlandais, au trou d’air du début des années 2000, de la reconquête Rijkaard jusqu’au toit du monde de l’ère Guardiola. C’est lui la philosophie Barça, le philosophe du Toque, son plus brillant VRP.

Élevé à la passe courte, aux petits espaces et aux ouvertures laser, Xavi a décidé de son avenir et n’a pas souhaité faire l’année de trop. Marqué à la culotte depuis de nombreux mois par les Qataris, il avait, l’année dernière, décidé de replonger une année supplémentaire. Pour boucler la boucle. Pas cette fois-ci. Pas l’année de trop.

C’est un sentiment particulier pour le footballeur – convalescent – du dimanche, que je suis.
Qui ne s’est jamais identifié à un footballeur?
Qui n’a jamais rêvé, un jour ou l’autre, de ressembler à l’un d’eux?
Même s’il n’a jamais été le plus populaire, le plus spectaculaire, Xavi était mon choix, mon éternel favori.

Entre ici Xavi Hernandez, dans mon panthéon des artistes.

Le Sauvage, les yeux humides