es principes édictés par le CSA en matière d’élections nationales sont très clair, à partir du Vendredi minuit précédant le scutin, la simple évocation de candidats à l’élection est purement et simplement interdite. Je vais me faire “l’avocat” (le parallèle est fortuit dans cette histoire) du diable en y voyant une belle entorse à cette réglementation.
Ceci est possible grâce à la mésaventure intervenue dans la journée à une personnalité qui se présente dans le cadre du second tour de l’élection de Dimanche prochain. Pour tous les détails de cette histoire, retrouvez les ici. Je ne vais pas critiquer les faits en tant que tel mais simplement la pertinence et l’aura médiatique imputable à tout cela.
La situation semblant tout à fait confuse, elle fait nécessairement en ce Vendredi soir la une de l’ensemble des médias. Un fait divers devient donc une actualité brûlante, comme on en a trop souvent l’habitude. Dans une vision journalistique, cela se comprend. Par contre, là où le phénomène va devenir désagréable, c’est à partir de demain, où ce fait va revenir dans l’actualité c’est certain, mais cette fois-ci allégé de l’étiquette “politique” pour respecter les conditions du CSA. Mais c’est exactement tout le contraire qui va se produire, puisque pendant ces deux prochains jours, cette personne va jouir d’une exposition médiatique gigantesque.
Alliée à un phénomène de victimisation, cela va de se fait renforcer la compassion à son égard. Par ailleurs, les éléments qui déterminent cet incident ne sont pas sans être des thèmes de campagne puissants et nourissant une rupture populaire. A savoir, la violence quotidienne, tout comme la place des minorités dans la société qu’elle symbolise par “une bande de noirs” (reprise de ses propos).
Pour couronner le tout, sa notoriété acquise par la collaboration à une émission de télévision renforce l’impact de ce fait et lui ouvre de ce fait d’avantage d’espace médiatique.
L’enquête établira je l’espère la vérité, cela étant je ne peux m’empêcher de soupçonner l’effet papillon d’un non évènement aux conséquences cumulables sur les cinq prochaines années.
politique 2007