Le château de La Rabatelière est inscrit aux monuments historiques en 2001.
Le fief de la Rabatelière doit son nom à la famille Rabasteau qui vient du Bas-Poitou. Un de leur représentants est président du Parlement de Paris sous Charles VII et reçoit Jeanne d'Arc en son hôtel de Poitiers en 1429.
Dès 1226, la propriété passe aux religieux hospitaliers de l'Ordre de Jérusalem et est affectée à la Commanderie de l'Aunay. Le prieur, Louis de Lorraine, la donne à Pierre Bruneau en récompense de ses combats contre les Sarrasins. Au cours des siècles les Bruneau font de ce lieu une grande seigneurie.
La famille est surtout connue par le mariage de Jacques Bruneau en 1503 avec Jacquette Moreau, Dame de la Jaunière et riche héritière. Grâce à sa fortune la Rabatelière est considérablement agrandie. Le château prend l'aspect Renaissance qu'il a encore aujourd'hui. En 1632, la seigneurerie est érigée en baronnie par Louis XIII, pour récompenser Charles Bruneau qui avait défendu Ré contre les huguenots. En 1642, La Rabatelière devient une vicomté. La famille Bruneau s'éteint avec François Bruneau, qui épouse le 7 janvier 1644 Charlotte de Pompadour et est tué le 3 août 1645 à Nordlingen comme maréchal de camp du Duc d’Enghien.
La Rabatelière est vendue en 1720 à la famille nantaise des Montaudouin. À la Révolution, René de Montaudouin refusant d’émigrer, la propriété est saccagée par les colonnes infernales, puis vendue en 1828 à Charles Henry de La Poëze. Elle est entièrement restaurée par son fils Olivier de La Poëze, chambellan de l’Empereur Napoléon III. Le château est ensuite habité par Yves Gabriel de La Poëze et son épouse Margueritte Legoux, qui en font l’une des grandes demeures vendéennes et créent un parc paysager.
La restauration du château remontant à plus de 150 ans, les descendants se décidèrent de vendre le château. Les
Montassier sont les actuels propriétaires, ils en ont fait une maison d'hôtes de prestige.
Le château constitue un ensemble unique, en raison de ses façades, ses toitures, les communs encadrant la cour d’honneur, le grand salon avec sa cheminée néogothique, les douves et le pont les enjambant.
A voir un jour.
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