J'ai entendu récemment à la radio que l'art naît des contraintes, de l'interdiction, de l'oppression, de la frustration. Empêchés de dire les choses explicitement, les artistes ont recours à des métaphores, des allégories, des fables, enfin toutes sortes de représentations plus ou moins codées, pour exprimer des idées, des critiques ou de simples réflexions autour de conventions admises par la majorité ou décrétées par l'autorité établie.Alors au Luxembourg, les artistes sont-ils libres de dire ce qu'ils veulent? Heureusement, non.