Notre objectif est de lutter conter les préjugés à l’encontre de ces personnes, alors que COCQ-sida (coalition des organismes communautaires du Québec de lutte contre le sida) entend bien souvent des hérésies. Comme ne pas vouloir partager des ustensiles de cuisine. Et ce type de réflexions peut venir de toutes les populations, dont celles dites «plus éduquées».
Mesure extrême
Pour atteindre le même objectif que nous, le magazine australien pour hommeVangardist a imprimé 3 000 exemplaires de leur édition spéciale avec du sang contaminé. Ce dernier venait de 3 donneurs: un homme homosexuel, un autre hétérosexuel et une femme contaminée par son mari.
Des choix de donneurs qui n’ont rien d’anodin, qui viennent briser la légende que le VIH ne concerne que les gays.
Si la mesure parait extrême, je l’apprécie car elle vient détruire un autre mythe: on ne contracte par le virus en touchant une personne ou son sang. Il faut que ce sang rentre dans l’organisme alors que le virus est toujours en vie.
Virus qui meurt à l’air libre ou au contact d’un pH acide (comme l’encre avec laquelle était mélangé le sang). Pour preuve, Vangardist a fait tester ses exemplaires et effectivement le virus est mort. Le magazine est sécuritaire.
Informé et préservé
Conclusion: on contracte le virus par des relations sexuelles non protégées et autres échanges de fluides. Comme une seringue qui passerait d’un bras à l’autre.
Le VIH est une maladie mortelle et incurable qu’il ne faut pas prendre à la légère. Pour autant, les personnes séropositives ne sont pas des bombes en puissance. Particulièrement avec les nouveaux traitements réduisant de 96% la charge virale des patients.
Rendez-vous en juin pour d’autres informations!
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