Suite et fin de l’interview commencée ici : La méditation : Mode d’emploi (1).
Visiblement, ce sujet suscite de l’intérêt et de multiples applications dans la vie professionnelle comme dans la vie privée.
Voyons donc pourquoi et comment…
Apprendre à méditer
Jean-Luc Hudry : (…) Pour autant ça ne veut pas dire que les personnes qui sont en demande et qui vont venir méditer « souffrent » plus d’un manque de confiance en soi ou d’un autre symptôme de ce type-là ? Il n’y a pas de catégories de gens qui souffrent de certains problèmes et qui se décident d’aller méditer comme tu viens de l’expliquer.
Moutassem Hammour : C’est vrai que tu as des tendances. A travers le blog ou les différentes études qui ont été faites, il y a 3 dynamiques :
- 1ère catégorie : ce sont les gens stressés qui ont le sentiment d’être bloqués, qui n’arrivent pas à trouver de solutions, cette sensation de stress devient physique : ils sentent une oppression, leur respiration est affectée, ils se sentent étouffés, bloqués dans tous les aspects de leur vie et ils ont l’impression qu’à travers la méditation ils vont pouvoir se libérer de cette oppression causée par le stress. C’est effectivement une grande partie des personnes intéressées par la méditation.
- 2ème catégorie : les personnes qui manifestent un manque de confiance et surtout dans l’incapacité de s’exprimer, d’exprimer ce qui est important pour eux. Ils ont conscience de leurs valeurs mais ils n’arrivent pas à les mettre en avant.
JLH : En public ou pas seulement en public ?
Apprendre à méditer
MH : Surtout en public, parfois aussi dans le domaine amoureux. C’est une difficulté à mettre en avant qui on est. Ces personnes disent que la méditation va me permettre à « mieux me connaître d’accepter qui je suis » et d’accepter de l’exprimer plus librement.
- Et la 3ème catégorie ce sont les personnes sensibles à des mots comme « sérénité, trouver la paix en soi, vivre le moment présent » c’est plus l’aspect spirituel de la méditation qui les attire et ils veulent une pratique concrète à associer avec leurs aspirations et leur philosophie de la vie.
JLH : 3 grandes tendances finalement. On retrouve toujours les mêmes marronniers, le stress est vraiment le mal du siècle. Quand je parle un tout petit peu – ce n’est pas ma spécialité – de méditation sur Moralotop – il y a toujours des gens qui me posent la même question : combien de temps faut-il pour avoir des résultats ?
MH : Un grand merci à Jon Kabat-Zinn qui a aidé à répondre à cette question.
C’est un professeur en biologie, encore vivant, qui dans les années 70 militait depuis de longues années et il a voulu faire partager les bienfaits de la méditation avec ses patients dans un cadre hospitalier. Étant lui-même médecin, son père aussi était médecin et chercheur il a voulu trouver un cadre structuré et le proposer dans un cadre que l’on peut reproduire.
Il a fait un programme qu’on appelle « la réduction du stress basé sur la pleine conscience » qui se passe sur 8 semaines, programme où les gens apprennent à méditer, apprennent des postures de yoga et l’avantage de ce programme c’est qu’il a été reproduit et depuis ce temps-là il y a plus de 400 études qui ont été faites sur les bienfaits de la méditation.
Donc on sait aujourd’hui qu’en 4 à 8 semaines, la personne va voir des changements au niveau de sa physiologie, de son système immunitaire, du fonctionnement de son cerveau, des changements dans sa perception du stress, dans ses rapports avec les autres, et globalement dans la qualité de sa vie, donc ça va relativement vite.
JLH : Quand tu dis 4 à 8 semaines, c’est à condition de méditer un petit peu chaque jour j’imagine…
MH : Oui c’est une pratique qui se met en place avec un programme quotidien et 10-15’ par jour suffisent à avoir des résultats assez rapidement.
Ce qui est intéressant c’est que dès que la personne va faire l’expérience du moment présent, c’est-à-dire qu’elle va commencer à se reconnecter à ce moment présent, ça va s’inscrire en elle, sa conscience, son cerveau, son corps, vont savoir à quoi ressemble cet état d’être où on est totalement présent, les pensées sont mises en pause et on est juste là. Une fois qu’elle reconnaît cet élément elle va pouvoir le revivre régulièrement et ça va être beaucoup plus facile et plus motivant de méditer et c’est là qu’on va avoir des résultats, c’est pour cela que ça va relativement vite.
JLH : Et quelqu’un qui aurait inscrit dans ses habitudes de vie la pratique de la méditation, doit-il à un moment faire un break ? Est-ce qu’il doit méditer sur la méditation ?
Est-ce qu’à un moment il doit se dire « cette pratique m’aide, indiscutablement, je vais mieux, stop, je fais un break pour prendre du recul sur mon art de la méditation ? Est-ce quelque chose que tu conseilles ou pas ?
MH : Comme on a dit la méditation c’est apprendre à vivre en pleine conscience. Une fois que tu développes cela, tu le vis au quotidien. Si par exemple la personne est un artiste, un artisan et que lorsqu’il fait son travail il est totalement présent avec ce qu’il fait, à travers ses sens, à travers son écoute, à travers le toucher c’est totalement une forme de méditation. Et peut-être que cette personne va se dire, « la méditation assise de 10-15’ pour l’instant je peux m’en passer ». La personne peut alors décider d’arrêter quelque temps, elle peut décider d’y revenir plus tard. Il n’y a plus vraiment de notion de contrainte.
Si au début il y a quand même une certaine discipline pour mettre ça en place et commencer à ressentir les bienfaits, après c’est plus un ressenti, c’est comme un besoin de se reposer, on va se reposer, dans ce cas on ne va pas se dire je vais arrêter de me reposer pour voir ce qui se passe. Si l’envie de méditer est là, la personne va méditer, donc c’est quelque chose de très flexible. On peut avoir des périodes où on va arrêter et des périodes où on va reprendre la pratique.
JLH : J’ai pas mal de lecteurs qui me disent « moi j’ai souvent commencé, c’est un peu comme s’arrêter de fumer, on a arrêté 10 fois, j’ai commencé à méditer et puis après stop, le quotidien, la vie qui coule, la vie qui roule… j’ai arrêté 1 fois, 2 fois, 10 fois… » Quel serait ton conseil pour franchir ce qui semble être un obstacle : cette première étape dans laquelle on obtient vraiment un résultat ?
Quel serait ton conseil pour tenir le coup comme pour quelqu’un qui veut arrêter de fumer et qui doit tenir les 10-15 premiers jours ?
Apprendre à méditer
MH : Je peux te donner mon exemple : à mon premier contact avec la méditation j’étais jeune, j’avais 19 ans, c’était avec ce cousin qui était au Népal.
Ensuite ça a été à travers mon travail : je suis chiropraticien de formation et en travaillant avec des patients j’ai très vite réalisé que les personnes qui manifestaient le plus d’améliorations au niveau de leurs symptômes physiques et de leur bien-être général étaient les personnes qui à un moment donné apprenaient à faire le calme en elles, apprenaient à revenir vers leurs sensations.
Donc ça m’a motivé à apprendre des méthodes pour apprendre aux gens à revenir vers leur corps, des méthodes de respiration : allier le toucher avec la respiration, le mouvement. Tout cela ce sont des formes de méditation ce sont des moyens de retenir l’attention vers les ressentis. Moi automatiquement je les pratiquais, ensuite je suis allé vers le yoga puis vers la méditation plus traditionnelle.
Tout cela sur une période de 10 ans et pendant ces 10 ans j’avais ressenti les bienfaits de la méditation et pourtant je ne méditais pas régulièrement. Il se passait parfois plusieurs mois même des années sans que je médite. Donc je le savais, j’avais ressenti que ça me faisait du bien. Je méditais j’arrêtais, je méditais j’arrêtais… Le moment où j’ai commencé à méditer régulièrement, je m’en souviens, c’était dans un contexte assez marquant pour moi.
A l’époque j’étais au Liban, j’avais décidé d’ouvrir un cabinet de chiropratique là-bas car c’était une profession très peu représentée dans ce pays. J’ai ouvert un cabinet là-bas, je suis arrivé et quelques mois après, toute la situation du pays était devenue compliquée, d’un point de vue économique, d’un point de vue politique, donc le travail en a souffert, la vie était relativement stressante, je me posais 1000 questions, je ne savais pas si je devais rester, si je devais repartir. D’un point de vue personnel j’étais dans une relation avec une amie assez compliquée qui me causait beaucoup de stress…
JLH : La relation était compliquée ou l’amie ?
MH : Les deux.
Et moi aussi certainement. J’étais dans une dynamique de stress où j’essayais de trouver une solution et je n’y arrivais pas, je sentais que j’arrivais à saturation. Dans l’immeuble où j’étais à Beyrouth, les gens ne le savent pas forcément mais c’est très urbain. Tu as beaucoup d’immeubles de 10 à 15 étages dans la ville, très peu d’espaces verts, très peu d’espaces tout simplement.
Devant mon immeuble il y avait un terrain, c’était une ancienne école. Le terrain n’était pas encore construit, c’était assez rare, il y avait des arbres ce qui est assez agréable et dans cet immeuble il y avait régulièrement des coupures d’électricité, comme ça arrive souvent dans cette ville et un soir, coupure d’électricité, plus d’ordinateur, pas assez de lumière pour travailler, je me suis posé sur ma chaise, face à la vitre, je voyais les arbres en bas, les immeubles sur les côtés, j’ai simplement pris le temps de respirer et de revenir vers moi et au bout de 10-15’ je me suis dit c’est incroyable à quel point ça fait du bien.
Et j’ai réalisé que cela faisait plusieurs semaines même plusieurs mois que j’étais complètement déconnecté, j’étais tellement pris dans mon travail, tellement pris dans le stress et dans le mouvement que j’étais mal, je n’avais pas la pêche et le fait de prendre ce temps pour revenir vers moi m’a montré à quel point ça faisait du bien.
Et c’est là où j’ai réalisé aussi en repensant au passé qu’à chaque fois que je traversais des périodes de stress ou de doute ou de soucis c’était seulement lorsque je décidais d’arrêter de chercher une solution et de revenir vers moi que d’une part je me sentais mieux – même si rien autour ne changeait mais moi je me sentais mieux – et d’autre part, petit à petit, ça se décantait les solutions arrivaient et on sortait du problème.
Quand j’ai réalisé ça à ce moment-là je me suis dit : pourquoi attendre, pourquoi accumuler le stress, pourquoi tu ne méditerais pas régulièrement ?
En plus j’avais tous ces outils, à travers ma pratique clinique, à travers différents stages que j’avais faits, à travers le yoga que j’avais pratiqué pendant des années, je savais quoi faire, ce ne sont pas des choses qui demandent du temps mais c’est juste quelque chose qui nécessite d’être fait régulièrement.
Et depuis ce moment-là, depuis plusieurs années, c’est une habitude qui s’est installée et c’est une méditation régulière que je fais tous les jours. Qu’est-ce qui a fait qu’à ce moment-là j’ai décidé de persévérer, je ne saurais pas te dire, c’est un parcours de vie…
Apprendre à méditer.
JLH : Le contentement ! Tu as du te sentir bien, en tout cas tu t’es senti mieux et donc inconsciemment tu t’es dit je continue parce qu’on va là où l’on est bien.
MH : Oui, disons que ça s’est intégré suffisamment profondément parce que ce contentement je l’avais vécu par bribes çà et là dans le passé mais là ça a dû aller suffisamment profondément pour m’amener à intégrer cette pratique et à décider de la faire régulièrement.
Pour les personnes qui t’ont posé cette question, continuez à vouloir aller mieux, à vouloir mettre en place les actions et quand ça doit venir ça viendra. Il n’y a pas de formules secrètes, chacun son parcours de vie. L’élément essentiel c’est de continuellement vouloir avancer dans son chemin et être de plus en plus authentique avec ses valeurs, avec ce qu’on ressent, donc c’est nourrir cela et éventuellement ça viendra.
JLH : Tu sais faire partager ton enthousiasme, il me vient des questions que je n’avais pas prévues, et en t’écoutant je me demande si la méditation c’est le lâcher-prise, si le lâcher-prise c’est une partie de la méditation, et j’ai envie de conclure par : On s’en fout car ce qui compte c’est d’être bien.
MH : Exactement.
JLH : Il n’y a pas de cases, pas de règles, on s’en fout. Ce qui compte c’est d’aller mieux. Et si on va mieux avec la méditation, et apparemment tous les gens qui ont testé ça de manière un peu sérieuse sont des gens qui vont mieux – il faut quand même le dire – malgré tout peu importe le pourquoi du comment, ce qui compte c’est que ça fonctionne. A ce sujet j’ai une dernière question technique et après on parlera de ce que tu proposes : on parle de méditation de pleine conscience.
Est-ce que tu peux en quelques mots simples dire pour les gens qui nous suivent ce qu’est la pleine conscience. Pourquoi dit-on « méditation de pleine conscience » ? Existe-t-il une méditation de demi-conscience ?
MH : Ta question est juste, on ne devrait pas dire méditation de pleine conscience car toutes les méditations sont de pleine conscience. La pleine conscience c’est une conscience qui est pleinement présente, qui observe ce qui est là. C’est vrai que la méditation de pleine conscience maintenant c’est plus utilisé comme une forme de méditation libre, sans contexte philosophique, sans tradition, c’est l’aspect le plus simple, le plus libre d’artifices de la méditation, le plus nature.
Toutes les formes de méditations : faire des postures, des Asanas, des postures de yoga, du Qi Gong, différentes formes de tradition qui vont canaliser l’attention, c’est des méditations de pleine conscience.
JLH : Tu me donnes envie de méditer… J Parle nous de ce que tu proposes, tu as mis au point une formation. Avant toute chose je voudrais que nous tu dises en toute transparence, en toute honnêteté, on est comme ça chez nous, ce qui fait que ce que tu proposes se démarque des autres formations, est meilleure que les autres, apporte un « plus », quelle est ton originalité, ce qui fait qu’il faut vraiment te suivre dans ta formation sur la méditation ?
MH : C’est une question très légitime. J’ai commencé par créer le blog sur la méditation pour partager mon enthousiasme et donner envie aux gens d’explorer cette pratique. Ça a été un premier aspect et après je me suis dit que ce serait intéressant de les amener à vivre l’expérience. Quand j’ai voulu travailler sur cette formation que je propose désormais, ce qui a été très important pour moi c’est que les gens l’utilisent. Tout simplement.
Parce que très souvent, tu l’as très certainement expérimenté, tes lecteurs, mes lecteurs, moi-même, on va lire un livre, on va en lire la moitié, on ne va pas forcément l’appliquer, on va acheter un DVD, suivre une conférence, tout cela c’est bien, ça donne des informations, ça motive, ça inspire, on se dit c’est super, ça va me faire du bien mais s’il n’y a pas de mise en action on passe à côté de l’expérience et c’est très dommage.
Donc en mettant en place cette formation et en travaillant avec les personnes qui ont suivi cette formation, en leur demandant leur feed-back, mon focus a été de leur donner envie de l’utiliser tout au long du programme, faire quelque chose de pas trop long, de simple, que tout le monde peut appliquer, cela a été mon objectif en créant cela.
Ensuite ce qui me « différencie », ce qui m’a motivé à méditer et m’aide à continuer à méditer, il y a 2 éléments :
- le premier c’est de donner un contexte à la méditation et d’expliquer pourquoi la méditation marche, comment ça fonctionne, en quoi ça fait du bien, parce que le mental, l’intellect, il est puissant et extrêmement actif. Et dire à l’intellect « voilà tu vas te poser pendant 10-15’ et tu vas juste observer ta respiration » alors qu’il y a 36000 trucs à faire, ça va être difficile de le motiver.
Donc donner un contexte détaillé pour que cet intellect intègre que la méditation va lui faire du bien, je pense que c’est essentiel et c’est aussi fondamental de communiquer selon ce qui est important pour les gens. Dans les vidéos que je propose je leur explique comment la méditation aide à gérer le stress, d’un point de vue scientifique, je donne des exemples concrets, ça aide à reprendre confiance en soi, à être plus facilement dans le présent. Donner ce contexte pour motiver l’intellect à méditer.
On nous dit souvent qu’il ne faut rien attendre de la méditation et souvent tu as des auteurs ou des enseignants qui disent que la méditation se suffit à elle-même, qu’il ne faut rien en attendre. Et quand tu médites tu ne te dis pas je vais méditer et ça va me rendre plus créatif, je vais mieux assurer dans le travail, je vais mieux communiquer . C’est vrai que quand on médite on est là pour observer et non pas pour essayer de modeler les choses et pour réagir. Mais pour commencer à méditer il faut qu’il y ait une motivation.
Apprendre à méditer
Le contexte est important et je mets beaucoup d’efforts là-dedans et souvent le retour des gens c’est merci de nous avoir donné envie, de nous avoir inspirés et motivés à continuer à pratiquer.
- Deuxième point essentiel pour moi : c’est les amener à vivre l’expérience. Ce que j’ai fait c’est que j’ai intégré mon expérience en cabinet, ayant travaillé avec des milliers de personnes, pendant plus de 10 ans, il y a des méthodes donc des exercices : des exercices physiques, des exercices de respiration, que j’ai intégrés avec l’enseignement plus classique de la méditation. Ce qui est intéressant avec ça c’est qu’avec des personnes qui ont un mental très actif, des personnes très stressées, dépressives ou peu motivées, cela va être beaucoup plus facile par exemple de les amener à se focaliser sur leur corps à travers le mouvement et le toucher que simplement d’être là poser à compter leur respiration.
C’est là où je propose quelque chose d’évolutif qui va amener vite une expérience, de lâcher-prise, de bien-être, de détente, et cela va motiver la personne à continuer le programme et ensuite à continuer à méditer. Comme je leur dis, je vais vous donner tout un panier d’outils avec différents exercices et après, ceux qui vous font du bien, vous pourrez les reproduire à volonté.
JLH : D’un regard extérieur, je pense comme ça en t’écoutant que ce que tu mets dedans, c’est du vécu, c’est de la pratique, c’est de l’expérience, des milliers de patients, et cela est déjà une différence par rapport à d’autres et que quand quelqu’un parle de ce qu’il a connu, généralement il est mieux placé pour en parler que quelqu’un qui ne fait que reproduire des concepts. C’est cela qui est intéressant aussi car j’ai l’impression que si je ne t’arrête pas ce soir tu nous dis encore dans 10 heures pourquoi il est bon de méditer.
On va poursuivre et tu vas nous dire en quelques mots comment s’articule ta formation, comment ça se compose pour que les gens comprennent de quoi il s’agit.
MH : C’est une formation en ligne. Pour les gens qui le désirent tu pourras mettre un lien sous la vidéo, ils pourront cliquer sur ce lien.
JLH : Oui je vais même écrire un article parce que ça vaut le coup…
MH : Une fois qu’ils s’inscrivent ils vont recevoir des informations concernant ce programme, beaucoup plus en détail.
C’est un programme qui se déroule sur 3 semaines d’initiation à la méditation, et après il y a 1 semaine de plus qui est « méditation et confiance en soi » car cela intéresse beaucoup de personnes et c’est un domaine passionnant donc ça se passe globalement sur 4 semaines. Et chaque jour ils vont avoir accès à un exercice. Ce qui est sympa sur Internet c’est qu’il y a une interaction, ils peuvent communiquer avec les autres participants au programme, bénéficier de mises à jour et des nouveautés qui se mettent régulièrement en place. Ça commence le lundi et ça se déroule sur ces 4 semaines.
JLH : Chaque jour ils ont accès à des infos ? Ils vont les chercher ou ils reçoivent un email ?
MH : Ils reçoivent un e-mail et ce mail va les amener vers un site membre auquel ils vont accéder et dans lequel il y aura des exercices organisés par journée.
JLH : Tu peux éventuellement le faire le week-end si tu n’es pas là la semaine pour rattraper les exercices de la semaine ?
MH : Tout à fait. Ça ne prend pas beaucoup de temps : 20 à 30’ par jour. Certaines personnes ne peuvent pas le faire, certaines vont le faire sur 3-4 jours les week-ends, certaines vont le faire sur 8 semaines, les gens peuvent y revenir autant de fois qu’ils le désirent, c’est très flexible. L’idée c’est qu’on ait un groupe à faire le programme et je suis là pour répondre à leurs besoins si nécessaire.
JLH : Et je suis sûr que tu es du genre réactif.
MH : Oui j’essaie de répondre au plus vite.
JLH : Bien, on va mettre de notre côté tout cela en musique parce que ça vaut la peine. J’ai commencé à regarder ce que tu fais de manière assez précise et je trouve que c’est très bien. On a posé un certain nombre de questions, heureusement il en reste d’autres. Je pense qu’il faut inviter les gens à aller découvrir cette formation tout simplement car elle est de qualité.
Moutassem, on arrive un peu au terme, on discute depuis environ 40’.
Ce que je voudrais dire aux gens c’est d’aller voir ton blog www.pratiquerlameditation.com ; ils en sauront plus sur cette formation.
Ceux qui nous font l’honneur et l’avantage de nous suivre liront un article, non pas sur Moutassem mais sur ce qu’il propose – mais tu seras cité quand même ! – Et comme tu fais des produits de qualité qui aident les gens, ça nous fait un point commun car aider les gens c’est très important et les aider de belle manière c’est encore plus important.
Voilà Moutassem, je te remercie beaucoup et si tu veux ajouter un mot de conclusion, vas-y, feel free…
MH : Un grand merci à toi pour ton accueil et tes questions qui font réfléchir, c’est toujours sympa de creuser ce sujet qui peut apporter beaucoup aux gens. Au plaisir de continuer à interagir avec toi. Si tes lecteurs ont des questions à poser, qu’ils n’hésitent pas à les poser sous la vidéo et je viendrai régulièrement répondre à leurs questions. Un grand merci encore une fois.
JLH : A méditer… Merci Moutassem, à un de ces jours et bonne chance pour cette formation qui en appelle beaucoup d’autres.
MH : Merci et à bientôt.
JLH : Au revoir.
Lire le début de l’interview ; La méditation : Mode d’emploi (1)
Revoir la vidéo :
Apprendre à méditer ?
Le guide est bon, ses programmes le sont aussi, suivez-le…
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