Bonjour la Bigrosphère!
Deuxième article ciné du mois, je me sens en forme, d’autant plus que, grâce à la famiglia, je me suis enfin mise à jour sur un film made in des Oscars que j’aurais dû voir il y a bien longtemps.
Un film qui fait réfléchir (comment souvent) et l’un des mieux joués de ces dernières années.
Cliquez, je vous promets une review sans spoilers!
Alan Turing, professeur en mathématiques, a bien des secrets à cacher. L’un d’entre eux, et non des moindres, concerne son travail pour la Royal Navy durant la Seconde Guerre Mondiale. Travail qui permettra de craquer le code secret des Nazis, Enigma…
Il faudrait vivre au fond des bois pour ne pas avoir entendu parler de ce film. Il a fait grand bruit surtout à cause de son interprète principal (on y reviendra) et au fait que les Oscars et le reste des cérémonies de récompenses lui ont préféré The theory of everything.
Personnellement, je l’ai trouvé excellent, et je serais bien tentée de dire qu’en effet, il méritait bien plus de trophées. Sauf que TTOE est et restera un chef-d’oeuvre, et qu’on ne m’enlèvera pas de l’idée qu’il a demandé plus de travail. Mais là je suis subjective. Le fait est que Imitation Game aurait dû être beaucoup plus primé. Pis c’est tout.
Parlons maintenant du casting. Parce que je vois les Cumberbitches qui se trémoussent sur leur siège en attendant. ;)
Benedict Cumberbatch incarne donc Alan Turing, le rôle-titre du film. Je ne sais pas vous, mais moi, je pense que quand je trouverai un film/une série dans lequel/laquelle Ben joue mal, ce sera la fin du monde. Ce mec est juste incapable de mal jouer. Et son Alan est un personnage certes assez tourmenté pour ressembler à son Sherlock (voire même à Sheldon Cooper de TBBT par moments), mais aussi extrêmement touchant, au point qu’on se pend à ses lèvres pour écouter son histoire.
Surtout que, quand on regarde le film en VO (obligatoire), on a donc droit à la voix de Ben, un de ses indéniables atouts.
J’espère donc juste qu’il n’a pas la malédiction Leo DiCaprio, parce qu’il faudra bien un jour qu’on lui offre un trophée. Voire une dizaine pour rattraper tous les autres.
(For the record, I’m not a Cumberbitch. At all.)
Keira Knightley incarne quant à elle Joan Clarke, grande alliée de Turing dans sa recherche effrénée du code à craquer. Je regrette que son personnage ne soit pas plus présent à l’écran, car elle est comme toujours parfaite. :)
Matthew Goode, qu’on ne présentera bientôt plus et que certains fans de Downton Abbey rêvent de revoir dans les petits papiers de Lady Mary l’année prochaine (j’avoue que je commence à me faire à l’idée :P ) interprète, lui, Hugh Alexander, allié et pourtant rival de Turing. Il est d’une finesse de jeu, ce gars, c’est abominable.
Allen Leech, mon Tom Branson d’amour chéri que j’aime, termine le tableau en interprétant John Cairnston, l’Irlandais de la bande. Que dire sinon « yummy »? XD
Je citerai encore Charles « Mufasa » Dance, à qui l’uniforme sied aussi bien que le lion Lannister; Rory Kinnear qui devient indispensable au cinéma britannique et avec raison; ou encore Mark Strong, qui m’avait définitivement beaucoup trop manqué.
Le casting sert un scénario parfait du début à la fin, sur fond de guerre intérieure comme extérieure, sur la logique contre la raison, sur le cerveau contre le coeur. Une page méconnue de notre Histoire et qui pourtant a toute son importance car, sans elle, on ne serait pas là aujourd’hui…
Me reste à rajouter que la musique est juste sublime, et que Alexandre Desplat n’a pas volé son Oscar de la BO. En même temps, Desplat, c’est le Zimmer français. Je vais bientôt l’appeler Commandant Desplat, comme ça ce sera clair. ;)
Bref, les enfants, c’est un film qui faut voir absolument, sans aucune réserve. Une pépite.
Note: 8,5/10 (scénario: 9/10 – jeu: 10/10 – BO: 8/10 – adaptation: 7/10)