« Il pleut — c’est merveilleux. Je t’aime. » C’est avec ce vers de Francis Carco que Bruno Doucey a conclu la rencontre sur le marché d’Alfortville, devant la Librairie L’Établi, dans le cadre de la Biennale des poètes en Val-de-Marne. La pluie s’est, en effet, invitée ce dimanche 31 mai, avec la poésie. Bruno Doucey est poète, éditeur de poètes. Sa maison d’édition a publié 75 livres en 5 ans. C’est dire l’engagement de l’éditeur pour faire connaître la poésie du monde, la poésie qui résiste aux soumissions que la mondialisation économique voudrait imposer, la poésie qui aide à partager les mots, les sensations, les sentiments. Poésie du monde : il évoquera ici Lounès Matoub, il lira un texte d’une auteure innue du Québec Rita Mestokosho. Poésie qui résiste : quelques pages de son roman Le carnet retrouvé de Monsieur Max à propos de Max Jacob mort en 1944 à Drancy. Poésie qui partage : poèmes d’amour et récits extraits de Poèmes secrets, de La Cité de sable et de S’il existe un pays. Une fois encore, la poésie a résonné dans la rue, à Alfortville, avec la musique d’un duo au nom que les libraires connaissent bien, Trouvez Charlie.
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sur les rives de l'Yvette à Palaiseau et Villebon-sur-Yvette (91)