Ivan Rioufol relève les incohérences de Nicolas Sarkozy :
"Le chef de l’État a expliqué, mardi sur RTL, qu’il s’interdisait de repousser l’âge de la retraite au-delà de 61 ans car il n’avait pas reçu de mandat pour cela. Mais il n’en a pas reçu davantage pour remettre en cause le socle unitaire de la nation. C’est même pour le préserver que des électeurs ont voté pour lui. Or, quand le chef de l’État demande à Simone Veil d’étudier la possibilité d’inscrire le principe de la diversité dans le préambule de la Constitution, ou quand les députés adoptent, ce mercredi, un amendement constitutionnel sur la parité professionnelle, c’est un nouvel édifice qui s’élabore en douce. S’y mêlent discriminations positives, communautarismes, quotas. Qui a débattu de ces choix?"