« Sur cette route d’Irlande qu’Hanna a prise tant de fois pour aller à son atelier, c’est l’accident. À l’hôpital, la jeune femme se lie avec Zelda, sa voisine de chambre de 85 ans, positive et joyeuse, experte en broderie. Mais Hanna sent un mystère chez la vieille dame, qui esquive toute question précise sur son passé. Que peut-elle avoir à cacher, à son âge ? »
Après dix pages ma religion était faite et à la page quatre-vingt, je n’en pouvais plus. Alors oui, je le confesse j’ai terminé ce bouquin en mode accéléré, me contentant d’en lire les dix dernières lignes de chaque chapitre, plus que suffisantes pour suivre l’action poussive.
Certains livres sont mauvais pour des tas de raisons, celui-ci entre dans la catégorie de ceux qui m’horripilent le plus. Il a tout du plat cuisiné industriel, formaté, sans surprises et pire que tout, on sent qu’il est écrit par une femme, pour un public féminin. Est-ce l’écriture naturelle de Laurence Peyrin ou un plan calculé ? Qu’importe, le résultat est là, je me suis ennuyé à mourir à survoler cette bluette qui sous couvert d’une éventuelle découverte d’une Marilyn Monroe, non décédée donc, et vivant planquée en Irlande, cache en réalité une histoire de problème de couple à la psychologie simplette.
Et ce truc-là a été primé ! Mon dieu…