Cette fois c’est Aloÿse aux commandes pour vous raconter mon baptême de festival. Et oui, presque 26 ans au compteur et je n’avais jamais mis les pieds dans un festival du musique. C’est chose faite et je peux vous dire que j’ai adoré. Il faut dire que le This Is Not A Love Song festival (TINALS pour les intimes) qui a eu lieu du 29 au 31 Mai sur les terres de la Paloma à Nîmes avait tout pour me plaire.
Le travail fourni par l’organisation et les bénévoles était parfait. Une équipe sympa, souriante et prête à se plier en quatre pour proposer un festival accessible à tous. Parce que le TINALS a la particularité d’être gratuit jusqu’à 18h pour passer ensuite à la soirée payante. Il est donc possible d’amener ses enfants jouer aux ateliers aménagés ou d’embarquer sa bande de copains pour une après midi au soleil dans un cadre complètement délirant.
Oui parce que là aussi les organisateurs ont fait un boulot de dingue ! Dès notre arrivé, on a été frappé par les structures en bois cachant des balançoires sonores ou des simulateurs de vols ! Des ateliers de couronnes de fleurs et de sérigraphie sont proposés à l’ombre de grandes tentes couvertes de pompons ! Des fleurs multicolores sont installées un peu partout sur le terrain de la Paloma et les fleurs, on le sait, ça fait toujours sacrément joli ! Bref une déco très agréable qui donne à ce festival une ambiance unique.
Et dans ce lieu tellement agréable se tenait un festival avec une programmation très réussie. Je ne connaissais que deux groupes (ma culture musicale doit clairement se développer, je sais) et tous les autres m’ont fait danser comme jamais ! (À part
Swans mais si quelqu’un arrive à danser devant le rock expérimental de ces personnages hypnotisants qu’il m’explique).Enorme coup de coeur pour
Dan Deacon. Ce grand bonhomme en chemise berlingot est un monstre de bonne humeur et d’énergie communicative. Une voix toute trafiquée, une batterie et un public aux anges. Vous pouvez vous en rendre compte sur cette vidéo du concert. Le lendemain c’est
Vaudoo Game qui aura déclenché la fabrique à sueur! Cet homme a une prestance folle et une armée de musicien funky, groovy, jazzy au service du « bouge ton corps » qui ne peut pas laisser indifférent (même mon mec qui est le dernier des danseurs ne pouvait retenir ses jambes). D’ailleurs, Timai avait réalisé il y a quelque temps une vidéo hyper intéressante si vous voulez en savoir plus.Dans un genre bien différent, le duo de
Sleaford Mods a su électriser le public. Comme quoi on peut aimer se faire postillonner dessus en anglais ! Sans rire, ces mecs sont hallucinants. Une approche de la scène mine de rien pleine d’humour et de second (voir troisième) degrés.En tout cas la programmation du TINALS m’a confirmée une chose : si je danse, j’aime ! Et là je n’ai pas cessé de me déhancher en trois jours.
Si un des programmateurs passe par là j’aurais deux ou trois petites requêtes pour la quatrième édition. J’aimerais bien un immense panneau pour voir d’un coup d’oeil tout le programme, quelques poubelles supplémentaires et un poil plus de communication mais je suis certaine que l’année prochaine ce sera en tout point parfait !Au fond, un festival qui te donne qu’une envie, celle d’y retourner l’année suivante, ne peut être que réussi non ? Et cette fois j’emporterai avec moi une armada d’amis et un bon tube de crème solaire (que voulez-vous, c’est le Sud, le soleil cogne et c’est bien bon). En espérant qu’on pourra s’y croiser ! À très vite !
Aloÿse