"La peur du pire est peut-être ... la pire des peurs, celle qui nous paralyse radicalement"
Lorsque les médias braquent trop puissamment leurs projecteurs sur les drames, ils entretiennent cette peur du pire, confortée par les expertises, les analyses, les statistiques qui nous assurent que le pire est une évidence certaine.
Mais le pire n'est jamais sûr!.
A la fin du XIXeme siècle, New York érigeait des gratte-ciel toujours plus vertigineux, les habitants s'entassaient à la verticale; dans les quartiers aisés, chaque famille disposait d'une voiture à cheval... "
A la vitesse où vont les choses, proclamaient les analystes-statisticiens, voici la catastrophe qui va inéluctablement se passer : dans moins de dix ans, les rues de Manhattan seront recouvertes de couches de crottin pouvant aller jusqu'à deux mètres d'épaisseur.
S'ensuivront une odeur pestilentielle et des dramatiques épidémies.
Quelques années plus tard apparaissait la voiture à moteur !
Les entrepreneurs sociaux nous invitent à un combat salutaire contre ce syndrome d' Astérix :
Avoir peur lorsqu'il pleut, que le ciel nous tombe sur la tête.
Cette peur du pire qui paralyse notre désir d'agir et notre capacité de nous engager.
Le plus grand des risques est de ne pas en prendre !
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Vérité à redécouvrir, à une époque où l'hypermédiatisation des risques diffuse une obsession sécuritaire..."
Laurent de Cherisey.
Allez, au plaisir de vous lire...