Un grand bruit blanc

Auteur: Laurent Fétis
Éditeur : Mare Nostrum
1ère édition : 2007
Nb de pages : 140
Lu : juin 2007
Ma note :

Quatrième de couverture :
Entre le Pulp, le Rex club et le Triptyque, c'est le Kargo qu'elles
préfèrent. Elles sont jeunes, jolies et modernes, l'une est brune, l'autre blonde et elles s'aiment. Déesses des soirées parisiennes, elles apprécient par-dessus tout balancer leurs hanches sur les rythmes de la Techno trance, l'Electroclash et le Digital Hardcore, en s'envoyant des acides qui les brûleront jusqu'à leur dernière after d'où elles sortiront anéanties telles des zombis. Afin d'améliorer leur ordinaire, ces reines de la nuit se lancent dans le négoce du trèfle blanc, le taz qui fait mal. Mais le bal va se transformer en cauchemar, lorsqu'un affreux dealer de banlieue les double et les amoche. Seul un immense black, portant un bandeau de pirate, physionomiste de son état, volera à leur
secours. Non pas par amour, mais par vengeance, lorsqu'il reconnaîtra
les gouapes qui, dans un proche passé, l'ont laissé pour mort sur le pavé, amnésique et l'œil crevé. Heureusement, comme dans tout bon Polar Rock, ça se termine mal et la morale est sauve.

Mon avis :
Une fois qu'on a lu le résumé, on a tout lu. L'histoire est si mince que tout tient en ce court paragraphe, personnages, intrigue, et dénouement. Le milieu de la techno, des fêtes parigotes pseudo-hype et la branchouille attitude ne m'attire absolument pas. Mais je ne m'arrête pas à ce genre de considération quand il s'agit de lecture ou de cinéma. Si le style y est, si l'histoire tient la route, je suis ouverte à tout. Mais là, l'histoire est inintéressante, on se lasse très vite des personnages, creux et sans relief. Il ne se passe rien. Certains passages m'ont fait penser à des articles de Magic, (revue pop moderne consacrée à la musique) au champ lexical axé techno et surchargé, au style tarabiscoté et pompeux. En dehors de ces passages lourdingues, un style honnête, mais pas de quoi sauter au plafond. À aucun moment je ne suis rentrée dans l'histoire. Le livre s'arrête où se termine le résumé. La briéveté du livre n'a d'égal que l'ennui morne qui ne m'a pas quittée jusqu'à la fin. Plus long cela aurait été une perte de temps, ou l'occasion pour l'auteur d'élaborer une vraie histoire avec des personnages un peu intéressants. Une fin abrupte tirée par les cheveux, à la limite du risible. Sans intérêt.

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