L’objet de l’étude
Le Dr Xuemei Bian de l’University of Kent en Grande-Bretagne a cherché à savoir si les clientes des magasins apprécieraient voir davantage de mannequins plus en chair dans les affiches et spots télévision des marques… Pour déterminer un élément de réponse, il a fallu observer l’influence de la taille des mannequins dans les campagnes de communication de marques existantes mais aussi de marques totalement inventées à titre de comparaison. Les chercheurs se sont alors tournés vers trois groupes de femmes âgées de 18 à 25 ans pour les interroger sur leurs préférences de mannequins grâce à des photographies de marques déjà implantées et d’autres imaginées pour l’occasion.Quel résultat ?
Les personnes interrogées n’ont pas été dérangé pas les mannequins minces des marques déjà existantes car cela serait déjà ancré dans leur esprit et donc systématiquement toléré. Pour ce qui est d’une nouvelle marque, inconnue du public, leur avis diffère… Les interrogées préfèrent à l’unanimité des mannequins aux formes plus généreuses, effectivement on ne retrouve pas ici de jugement arrêté sur une marque qu’elles ont l’habitude de côtoyer. L’étude révèle également que ce sentiment est d’autant plus fort si la répondante manque de confiance en elle et se sentirait plus rassurée à la vue de mannequins à taille « normale ». Pour résumer, plus une cliente se dévalorise, plus elle aura tendance à vouloir que des femmes lambdas rejoignent les publicités mode. Sans pour autant influer son jugement sur les publicités actuelles qu’elle aura déjà intégré en elle.C’est donc maintenant prouvé, les industriels de la mode peuvent privilégier sans crainte des mannequins de taille « normale » dans leurs futures publicités. Ils pourraient même se rendre compte d’un impact favorable sur leur vente de vêtements !