La plateforme proposée par Cargomatic met en relation les expéditeurs et les transporteurs routiers pour optimiser l’espace restant dans les camions. Un avantage à double sens : pour les transporteurs et pour l’expédition de biens.
Nombreuses sont les start-up qui s’attaquent à l’expédition de biens, que ce soit par des services d’aide à l’envoi ou par l’optimisation des transporteurs de bien. Shyp est l’une d’entre elles. Elle propose un service qui permet d’envoyer n’importe quel type de bien en prenant en charge la collecte du produit jusqu’à l’envoi au destinataire via une application dédiée. Le service n’est disponible pour le moment qu’à San Francisco, Los Angeles, New-York et Miami, et compte s’étendre prochainement à Chicago. Cargomatic elle, s’est concentrée sur l’optimisation de l’envoi de ces biens grâce à une ressource déjà existante : les transporteurs routiers. Convaincue que ceux-ci possèdent encore des espaces disponibles et non utilisés dans leurs camions, Cargomatic connecte les expéditeurs et ces transporteurs pour l’envoi de biens. Avec un service très intuitif, Cargomatic compte révolutionner le fret routier.
Un double avantage : l’optimisation et le salaire des transporteurs.
Fondée en 2013 et lancée en 2014, la start-up vient de boucler un tour de table (série A) fin janvier 2015 s’élevant à 8 millions de dollars. Elle s’inscrit dans le mouvement de la on-demand economy, car proposant un service à la demande pour d’un côté les expéditeurs, et de l’autre les routiers. Concrètement, un site web et une application permettent d’un côté aux expéditeurs de trouver de la place disponible pour leurs produits dans des camions et de l’autre que les transporteurs acceptent les livraisons. Les camionneurs sont payés rapidement, grâce à un système de paiement plus rapide, car les expéditeurs ont préalablement entré leurs informations financières.
Pour le CEO, Jonathan Kessler, les expéditeurs devaient avant s’appuyer sur des transporteurs locaux, et les routiers ont des emplois du temps irréguliers et ne peuvent travailler que pour un nombre limité d’expéditeurs. La solution que défend Kessler est donc de permettre aux expéditeurs de facilement envoyer un produit, de faire croître les salaires des transporteurs dans le même temps mais aussi d’améliorer le fret et de faire baisser ses coûts. Le service n’est pour l’instant disponible qu’en Californie du Sud et dans la région de New-York. Parmi les investisseurs notables, on trouve Volvo, qui compte aider la start-up à conquérir de nouvelles villes, pour un marché qui représente 70 milliards de dollars (industrie du transport routier).