Retour sur une expression que les américains utilisent et illustrent à longueur d’article
Petite mise au point : ma précédente chronique en vidéo finissait par annoncer que j’allais aborder le sujet du jeu « Touhou. » Il était implicite, pour moi, que c’était la prochaine chronique « en vidéo » et non la prochaine chronique en tant qu’article de blog. Non, parce que j’ai pas encore assez de matière pour présenter une chronique là dessus et pourtant c’est pas faute depuis une semaine de jouer ou de lire des tonnes de wikis parlant du monde magique de Gensokyo et de ses jolies habitantes. Le tout devrait arriver pour être présenté en avant première sur le stand de VoxMakers lors de la Japan Expo. (Qui comme tous les ans se tiendra à Villepinte le premier week-end de juillet.)
Mais peut-être qu’il y a des gens qui n’ont finalement rien à foutre de Touhou et que cette nouvelle laissera froid. Et après tout ils n’ont pas tort, car sur internet ont trouve les gens qui aiment, qui détestent, ceux qui ne sont pas impressionnés, qui mangent du pop corn… mais il ne faut pas oublier les gens qui s’en foutent ! Il existe des tonnes et des tonnes d’images pouvant montrer votre mépris sur le net, pour pouvoir les placer sur les forums chiants, les e-mails enragés, les imageboards remplis de messages débiles, et comme en plus, Facebook autorise dorénavant les gifs vous pourrez montrez en plus montrer à quel point vous n’avez rien à foutre de la vie et des avis de vos amis. (Bon, sincèrement je vous déconseille de le faire si vous souhaitez les garder.)
Look at all the fuck i give :
Alors, comment traduire ça ? A la base, se trouvait la phrase, « i don’t give a dam » qui est devenu « i don’t give a shit » et « i don’t give a fuck. » Si cela se traduit en français par « j’en ai rien à foutre » la forme anglaise utilise le verbe « give » (donner) ce qui pourrait être « je n’en donne rien à foutre » ou « je n’en donne rien à battre. » Or, depuis quelques années, les internautes américains se sont amusés avec le verbe donner, comme si les « fucks » étaient quelque chose de physique.
« Vous aviez dit qu’il y avait là tout ce que vous en aviez à foutre. »
« Oui, la totalité. »
« Mais il n’y a rien. »
« Normal, j’en ai rien à foutre. »
Or, là où le bat blesse, c’est qu’en anglais, le « fuck » est vu comme quelque chose d’imagé, tandis que le verbe « foutre » peut se nominaliser. Si je traduit « no fuck was given that day » par « aucun foutre ne fut donné aujourd’hui » on a l’impression que je parle d’une journée de fermeture de la banque du sperme. De plus, dire « je m’en fou » ou « j’en ai rien à foutre » en français, reviens au même ! Du coup, c’est dommage parce que ça coupe un peu le sens comique de la phrase, mais je traduirais « look at all the fuck i give » par « regarde à quel point j’en ai a quelque chose à battre. » ou « regarde tout ce que j’en ai à foutre. »
« Je vois où se trouve le problème. C’est là. »
« Tu as oublié de calculer ce dont je n’ai rien à foutre. »
« Recherche quelque chose à en foutre. »
(Et pas « recherche quelque chose à foutre »… ce qui rend ces bananes bien plus perverses qu’elles ne sont…)
(Intraduisible…)
« Regarde tout ce que j’en ai à foutre. »
(Intraduisible…)
« Regarde tout ce que j’en ai à foutre. »
« Désolé, mais je n’en rien à battre. »
« Tentative d’en avoir quelque chose à foutre. »
« Erreur, rien à foutre. »
« Liste de gens qui en ont quelque chose à foutre. »
« Comme si j’en avais quelque chose à battre. »
« Rien à foture. »(Intraduisible…)
« Je peux compter tout ce que j’en ai à foutre sur mes pattes… mais je n’en ai pas besoin. »
« Parce que j’en ai rien à foutre. »
« Vous ne voyez pas. »
« Que j’en ai rien à battre. »
« Recherchant quelque chose à en carrer. »
« Je devrais gagner un trophée »
« Pour tout ce que j’en ai à foutre. »
« Tu veux me voir m’en soucier
« Regarde tout ce que j’en ai à foutre. »
(Intraduisible…)
« Regarde. C’est tout ce que j’en ai à foutre. »
« Regarde tout ce que j’en ai à foutre. »
« Regarde tout ce que j’en ai à foutre. »
(Intraduisible…)
« Ma boite de ce que j’en ai à foutre. »
« Elle est vide. »
« Quelque chose-à-foutre-au-metre »
« Regarde tout ce que j’en ai à foutre. »
« Regarde tout ce que j’en ai à foutre. »
And not a single fuck was given that day :
C’est un peu la même idée, celle de dire que « ce jour-ci, aucun « fuck » ne fut donné. » Ca pourrait se traduire par « et aucune chose à foutre n’a été donné aujourd’hui. » Ca se rapproche aussi des tl;dr,et une manière de dire « je me fiche complètement de ce que tu raconte. »
Sous ce nom se trouve aussi un ensemble de gif montrant une attitude je-m-en-foutiste ou une décontraction complète face à des événements totalement inattendus.
« C’est moi. »
« En ayant quelque chose à foutre. »
(Intraduisible…)
« C’est moi. En ayant quelque chose à foutre. »
Lurk Moar :