Une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement ainsi que le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon se réunissent pour trois jours à Rome. Ils vont tenter de trouver des remèdes à la crise alimentaire mondiale et à la flambée des prix.
Une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement ainsi que le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon se réunissent pour trois jours à Rome. Ils vont tenter de trouver des remèdes à la crise alimentaire mondiale et à la flambée des prix.
Le secrétaire général de l'ONU a appelé les participants au sommet de Rome de la FAO sur la sécurité alimentaire à "aboutir à un plus grand degré de consensus international sur les biocarburants". Ces derniers sont accusés d'être un facteur de la flambée des prix des denrées.
M. Ban Ki-moon a demandé aux pays participant au sommet de l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) "à ne pas être tentés par des politiques alimentaires qui appauvrissent les voisins" et à prendre des mesures pour "agir à long terme pour renforcer la sécurité alimentaire mondiale".
A l'ouverture de la réunion, le secrétaire général de l'ONU a ainsi appelé à "des engagements fermes pour aller de l'avant" et a assuré qu'il "faudra augmenter les appuis financiers", sous forme d'engagements fermes et non pas via des prêts.
Une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement sont réunis à l'occasion de ce sommet de trois jours à Rome. La Suisse est représentée par le directeur de l'Office fédéral de l'agriculture Manfred Bötsch.
Mais avant même l'ouverture des travaux, c'est la présence de deux leaders controversés, l'Iranien Mahmoud Ahmadinejad et surtout du président du Zimbabwe Robert Mugabe, qui a retenu l'attention.
La venue de M. Mugabe, interdit de séjour dans l'Union européenne mais qui a pu se rendre à Rome en raison d'une dérogation ponctuelle, a été condamnée par Londres et Canberra. Paris s'est "interrogée" sur sa présence.