Les chercheurs de l’Université du Texas et de Princeton (US),rappellent les données issues de précédentes études : notre mémoire se consolide pendant le sommeil, le sommeil est indispensable à la plasticité cérébrale, et, chaque nuit le cerveau élimine ses toxines durant le sommeil, le sommeil allant jusqu’à modifier la structure cellulaire du cerveau pour faciliter ce nettoyage cérébral et l’élimination » des déchets » pouvant mener à la neurodégénerescence. Ici, les chercheurs montrent, sans répondre à la question éthique, qu’il serait probablement possible, » par le sommeil » d’inverser les préjugés inconscients sur des questions de genre et ou d’ethnicité.
Les participants ont enfin été invités à faire une sieste de 90 minutes durant laquelle certains stimuli sonores de la formation leur étaient rejoués (ou pas) à travers des écouteurs. Les participants ont ensuite refait le test et leurs tendances racistes et sexistes étaient encore diminuées, chez ceux qui avaient entendu ces stimuli durant leur sommeil, un effet qui perdure encore une semaine plus tard.
La réactivation de la mémoire pendant le sommeil –ici par des stimuli sonores- améliore l’élimination des préjugés sexistes ou racistes. Bref, un réflexe de Pavlov mais pour la mémoire et dont les implications dans la vraie vie restent à démontrer. Car, dans la vie réelle, de nombreux facteurs externes sont susceptibles d’influencer les perceptions et les comportements.
Source: Science May 29 2015 Unlearning implicit social biases during sleep
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