René a toujours été quelqu’un de pratique, il a toujours choisi d’aller directement au but.
« Vous comprenez les corn-flakes c’est ça qu’ils veulent les gens, le reste ils s’en fichent. J’ai bien essayé de les cultiver directement dans le lait, mais les essais n’ont pas été fructueux. »
Nous lui avons demandé comment lui était venue l’idée d’élever des cuisses de poulet :
« Pour le poulet c’est pareil, j’ai vu que les gens, ce qu’ils aimaient, c’était la cuisse. Puis la cuisse c’est une bonne petite bête, ça ne mange pas beaucoup, et en plus c’est propre. » René décide donc de se concentrer sur la partie volaillère la plus rentable : la cuisse. Abandonnant ainsi les ailes et autres pilons peu appréciés par les consommateurs, René a développé un élevage répondant parfaitement à la demande : un produit fermier au goût neutre, facile à cuisiner et apprécié par toute la famille. Comme le dit si bien René : « Ce que veulent les gens, c’est de la cuisse. »
Comment ça marche ?
Les cuisses de René sont élevées en plein air, elles se nourrissent d’herbe et d’aliments issus de la culture biologique.
« Au départ j’en avais 10 : 5 cuisses mâles et 5 cuisses femelles, mais faut pas croire ça se reproduit vite ces bêtes-là. Aujourd’hui j’en ai plus de 5000 et les gens en raffolent de mes petites cuisses »
Aujourd’hui la batterie de cuisses de René est réputée dans la France entière, les « Cuisses de René » sont devenues le plat incontournable du dimanche midi en famille, une véritable découverte gastronomique de nos régions.
« Avec des petites pommes de terre aux herbes de Provence c’est délicieux » nous a confié René.
Mais aujourd’hui René voit encore plus loin et compte se lancer dans le jaune d’œuf :
« Pour tenir un marché il faut avoir de l’avance, et le jaune d’œuf c’est le produit de demain. »