Négociations entre la Grèce, les yeux baissés, et le représentant de ses usuriers.
Rencontre à Bruxelles entre le premier ministre grec, Alexis Tsipras et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
A 21 heures, aujourd'hui, Jean-Claude Juncker a présenté à Alexis Tsipras la proposition d'accord établie par la zone euro, la BCE et le Fonds monétaire international (FMI) ; des réformes engagées par la Grèce dépendra le déblocage des prêts encore disponibles (environ 7,2 milliards d'euros) dans le cadre du deuxième plan d'aide accordé au pays en 2012.
Des réformes ?
Diminution des retraites, privatisations...
Tour à tour, Président de l' Eurogroupe , ministre luxembourgeois (finance, emploi, budget) et Premier ministre d'un pays classé au 2è rang dans la liste publiée par le magazine des 10 meilleurs paradis fiscaux dans le monde...
Un paradis fiscal ce Luxembourg dont on découvrira quelques jours après l'élection de Juncker, qu'il a été et demeure la boîte à idée de l'évasion fiscale des grandes multinationales g râce à des accords fiscaux passés entre le Grand-Duché et ces grandes entreprises entre 2002 à 2010, alors que l'actuel Président de la Commission était Premier Ministre : 340 grandes entreprises se serviront du Grand-Duché pour payer moins d'impôts ; ce sont ainsi des milliards d'euros de recettes fiscales perdues pour les Etats où ces entreprises réalisent leurs bénéfices.
A titre d'exemple : l'accueil d'Amazon par le Luxembourg permet à cette entreprise d'économiser en impôts l'équivalent du déficit de la Sécurité Sociale française.
Qui demandera et qui obtiendra la démission Jean-Claude Juncker élu Président de la commission européenne avec l'appui, ici en France et au Parlement européen, des Verts, du PS, de l'UMP et des centristes ?
Au Parlement européen, la droite, le centre et "la gauche" se serreront les coudes pour ne rien demander, ne rien exiger.
Et pourtant ! Un seul mot de la France, un seul, aurait suffi pour que ce Juncker alors fraîchement élu soit poussé à la démission.
Ce mot ne viendra pas ; il ne viendra pas d'une France aphone à la " tête " de laquelle on trouvera un " homme" qui, en deux ans, a livré cette France à l'Otan, aux USA, à Israël et à ses hommes de mains ici sur notre territoire, aux monarchies pétrolières pour quelques avions à vendre, à l'Allemagne de Schröder et de Merkel, à la commission européenne et à la Banque...
Un homme, des hommes que l'on ne sait plus comment insulter. A court nous sommes ! A court d'insultes ! Aucune ne convient ! Trop faible... toujours !
Et c'est bien là que réside notre véritable impuissance, dans notre incapacité à trouver l'insulte qui les terrassera tous car il n'y a pas, il n'y plus, d'insultes comme il n'y a pas de mots, pour ces gens-là.