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Madame Petiot fait trembler François Perol, patron de la BPCE

Publié le 02 décembre 2012 par Jean-Pierre Jusselme
Madame Petiot fait trembler les banques françaises. Depuis son perchoir de Saint-Just-Malmont, la passionaria altiligérienne harangue les banques. Et celà marche ! Notre " Cantonna " malmontaise inquiète. Analyse.

Madame Petiot fait trembler François Perol, patron de la BPCECliente toute ordinaire de la Caisse d'épargne, Madame Petiot est très préoccupée de morale bancaire. Elle refuse que son épargne soit placée dans les " paradis fiscaux. " Alors, Madame Petiot trouve tout naturel de leur demander des comptes. Où est placé mon argent? La banque peut-elle garantir de ne pas avoir des placements dans des paradis fiscaux? Pour muscler son questionnement, la passionaria s'arme de l'outil http://www.taxjustice.net qui est l'outil majeur pour décrypter l'opacité des banques. Mais Madame Petiot n'est pas une va-t-en-guerre. Elle suit scrupuleusement la voie hiérarchique. Sa requête remonte par étapes de la caisse locale à la caisse régionale puis enfin à François Pérol, big Boss du 2ème groupe bancaire français. Cette catho de gauche est à bonne école. Elle est membre du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement/Terre solidaire ( CCFD) qui est la première ONG de solidarité française très en pointe sur les questions des plaidoyers contre l'opacité bancaire et les paradis fiscaux! On peut imaginer que cette implication lui ouvre les oreilles des financiers à défaut de la transparence de leurs écrans. Les résultats de son compte de campagne tombent positivement. Pied à pied, l'opacité recule.

Interroger l'économe diocésain

Madame Petiot fait trembler François Perol, patron de la BPCE
Avec une responsabilité élargie aux marchés publics et aux traitements de leurs employés, la vaguelette pourrait devenir un raz de marée sur les côtes ligériennes et altiligériennes.Et comme, il n'est d'action efficace sans relais collectif, un groupe CCFD fait la tournée des popotes municipales avec une question. Pouvez vous nous dire où vous mettez notre argent ? Le groupe demande un écrit sur l'honneur. L'opération ne s'arrête pas là. " Dix sept régions sur 22 sont engagés dans cette dynamique " note madame Petiot. Les économes des diocèses sont aussi passés à la question par cette vague " bottom-up ". Au final, l'écrémage passé, trois banques sortent de la nasse : la banque postale, le crédit coopératif et la Nef


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