D'abord je suis un vieux designer qui fait encore des paniers à salades ! - J'ai un intérieur Ikea et une Peugeot même pas hybride ! le suspense est entier ! et la chute du teaser c'est qu'entre 2 biennales c'est le grand vide à Saint-Etienne, regardez la cité du design est une grande boite vide, désaffectée ! Ici on est en pleine crise économique, et le design est le premier à avoir ramassé apparemment ! Plus rien, plus personne à par une employée municipale à qui Jean Dasté n'a pas laissé un souvenir impérissable, parce que même exploser de rire c'est pas facile !
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Et si on prenait le film jusqu'à l'arrivé du vieux designer à la cité du design :
- première fin possible : un vélo au centre de la pièce, et le slogan, " prends ton vélo t'auras l'air moins con ! ", Š. le design c'est améliorer le quotidien de l'homme mais à Saint-Etienne où il y a les velib' et bien notre designer arrive sans utiliser les transports en commun, ni les vélos, il prend sa bagnoleŠ et son vélo , il s'y assoie dessus ! Le symbole du passé industriel de Saint-Etienne sans qui la cité du design n'existerait pas !
- Deuxième fin possible : Je pensais que le vieux designer aurait pu arriver dans une salle plein de jeunes étudiants, parce que la cité du design c'est avant tout des étudiants , une école . . . Ces étudiants pourraient travailler sur le voyage dans le temps de la biennale de Novembre à Mars, . . . tiens, la téléportation c'était le thème de la dernière biennale! ( et là on est dans une approche du design qui est bien au-delà du panier à salade !). Tiens panier à salade, faut-il y voir panier à salade ou panier à salade. Hortefeux ou Vals ?
- Deuxième-Bis fin possible : le vieux designer arrive, pousse les portes et dit : - je suis bien au musée de la mine, . . . mais ils sont où les pendus ? et la femme rigole aussi , . . . avec les dents noires de charbon !
- Troisième fin possible : et si notre vieux designer poussait les portes et (avec toute la symbolique freudienne du passage des portes) il se retrouve dans un saut spatio-temporel qui l'emmène au printemps 2013, pas celui de Pinault, mais dans un univers plutôt à la Kenzo, un peu bucolique, féérique , un printemps plein de gaité, de couleurs, de fête, d'euphorie, comme un shoot planant à la " Enter the Void " ( Long métrage de Gaspar Noé) qui donne envie d'aller à cette biennale !
- Quatrième fin : le designer arrive et c'est la file indienne, une queue de 100 mètres, tous avec un panier à salade en plastique ! dans cette queue il y a Stark, Villemotte, Jourdan, Rudi Baur, Neville Brody avec des tickets de rationnement, Š et le slogan serait " le biennale, la grande soupe du Design ", et en base-line , " il faut s'adapter à son époque ! "
- Cinquième fin, enfin non, un film différent ! une références à KissCool ! C'est 2 bêtes étranges en hommage à l'affiche de la biennale 2013, l'un dit à l'autre :
-ben, pourquoi t'as rasé tes poils ?
- ben c'est normal, la biennale c'est plus en novembre, c'est en mars
- toi tu connais pas Saint-Etienne !
Voilà pour la fin de cette petite autopsie de teaser ! un vieux designer qui va retrouver sa femme qui bosse à la mairie et qui ne lui a pas préparé, ni essoré la salade, je comprends qu'elle puisse se foutre de sa gueule !