L'un des buts premiers du Festival IMAGES SINGULIÈRES est de présenter une large palette non seulement de photographes venant des quatre coins du monde, mais également de styles, de concepts, d'approches différentes de la PHOTOGRAPHIE. L'approche technique disparaît assez vite au profit de l'œil, du regard que l'artiste pose sur ses modèles, sur l'histoire qu'il cherche à raconter.
De toutes les expositions vues lors du Festival, celle de BIEKE DEPOORTER reste sans doute celle qui m'a le plus saisi, ému. Non que ce ne soit pas le cas avec d'autres découverts à Sète en ce mois de mai, mais si ce travail m'a plus touché, c'est sans nul doute du fait de son caractère intime.
" Le contact social, les rencontres courtes et intenses et de la confiance mutuelle me permet de prendre leur vie privée la plus intime. C'est un élément important dans mon travail."
" J'aime l'ambiance de la nuit. " Depoorter déclare : " Quand les gens vont dormir, je pense qu'il sont plus réels... et ils deviennent leur vrai moi. " Ce processus est intrinsèque à la réussite de ses images. " Je tente de ne pas espérer une image " dit-elle. "Je suis là en tant que personne en premier, photographe en second."