La nature intéresse de plus en plus les experts dans le secteur de l’industrie pharmaceutique, et ce depuis longtemps. L’apparition des nouvelles technologies a permis à ces ingénieurs d’exploiter ce que mère nature peut nous offrir.
Pour fabriquer de l’aspirine par exemple, les ingénieurs usent des vertus thérapeutiques du saule blanc. Pour soigner le paludisme, ils ont extrait de l’écorce d’un arbre équatorien la quinine. L’atropine qu’on utilise pour traiter des troubles ophtalmologiques est aussi née des dérivés de la belladone.
Actuellement, les scientifiques misent beaucoup sur les molécules naturelles pour créer des traitements encore plus performants. La potentialité de ces substances est vraiment remarquable car elles sont plus faciles à détecter par les récepteurs de l’organisme. Ces derniers sont effet moins sensible aux molécules synthétiques qui sont des copies. Selon les statistiques, 60 % des médicaments anticancéreux comme la Navelbine et le Taxotère sont toutes à base de molécules naturelles et offrent des résultats satisfaisants.
Sauvons la nature…Et inversement
En toute évidence, les experts dans le domaine de la santé espèrent découvrir de nouvelles molécules naturelles pouvant vaincre les pathologies graves et incurables comme le cancer et combattre les virus virulents comme le VIH.
Par ailleurs, si auparavant, il fallait étudier chaque espèce végétale pour trouver les molécules tant recherchées, depuis 1990, ce sont les robots qui prennent en charge les travaux. Grâce à eux, il est possible d’analyser des milliers de molécules au quotidien et de définir leurs vertus thérapeutiques plus rapidement. Les recherches continuent encore et les scientifiques ont l’intention d’explorer aussi bien les fonds marins que les milieux naturels se trouvant dans des zones les plus reculées de la planète pour découvrir les fameux micro-organismes porteurs d’espoir pour l’avenir de l’humanité. Une belle leçon de mère nature qu’il ne faut pas ignorer !