Comme dit la patronne de Supergirl : " la seule chose que les gens préfèrent au fast-food, c'est les héros ". Un pilote gras et rapide sera livré.
Melissa " Supergirl " Benoist galère pour trouver sa voie dans une série calquée sur un combo Man of Steel - Agents of SHIELD et s'étonne à chaque page du script de ce qu'elle peut accomplir, alors que Superman affole twitter. L'intérêt de MoS était la lutte intérieure du héros qui doit trouver sa place dans une société qui ne l'accepte pas mais Supergirl, elle, s'en balance. La route est déjà tracée. Entre son emploi de journaliste/bonniche et sa friend-zone avec son amouraché de collègue, Kara désire surtout être remarquée et s'empresse de divulguer son secret à qui veut bien l'entendre.
Une production machiste bourrée de clichés nous présente un défilé de costumes attrayants, une love story naissante mais laborieuse et des réflexions féministes à faire sourire Sacha Guitry. Enfin, l'indémodable format bouclé donne une réalisation sans surprise où des plans serrés sans grandiloquence visuelle côtoient des scènes d'action bâclées et de nombreux clins d'œil aux films du cousin.
Un début plutôt chaotique pour cette Super-Cendrillon moderne, catapultée dans l'action par une agence de contrôle extra-terrestre. Tiens donc ?