Les réseaux sociaux démultiplient les informations à la vitesse de l'éclair. Chacun d'entre nous sait fort bien que les internautes lisent très souvent ce qui leur tombe sous les yeux " en diagonale ", sans toujours vérifier ce que sont les sources, avant de partager à nouveau leurs trouvailles sur la toile.
Leurs lecteurs, qui lisent eux aussi très souvent de la même façon, se trouvent parfois exposés à des contenus issus de sites internet soutenus par des figures du négationnisme, du racisme, du fascisme ou d'éditeurs publiant la prose d'activistes néofacistes, de partisans affirmé de l'antisionisme et/ou de l'antijudaisme, de membres ou de sympathisants du FN, j'en passe et des meilleurs...
Nous avons alerté les créateurs du groupe qui nous ont répondu : " Liberté de la presse ". Un membre ajoutant " les membres sont assez intelligents pour lire le nom des sources et analyser ". Autant dire qu'il ne s'agit pas de remettre en cause l'intelligence de qui que ce soit. Mais tout va si vite sur la toile qu'il n'est pas évident que chacun puisse exercer sa vigilance à chacune des publications qui passe sur les écrans.
Nous nous permettons donc de rappeler ce qu'est la liberté de la presse :
" La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. "
Et ce que sont ses limites :
- les diffamations et les injures,
- la transmission sans son consentement d'images d'une personne prises dans un lieu privé
- la diffusion ou la reproduction de fausses nouvelles
- la diffusion, sans son accord, de l'image d'une personne identifiée ou identifiable portant des menottes alors qu'elle n'a pas fait l'objet d'un jugement de condamnation
- la publication de tout acte de procédure criminelle ou correctionnelle avant qu'il ait été lu en audience publique
- la diffusion d'informations permettant l'identification d'un mineur ayant quitté ses parents ou victime d'une infraction, sauf demande des personnes ayant la garde du mineur ou des autorités
- l'apologie ou la provocation à commettre certains crimes ou délits, telles l'apologie des crimes de guerre ou contre l'humanité, des actes de terrorisme ou la provocation à ces actes
- les diffamations et injures envers les personnes à raison de leur appartenance, réelle ou supposée, à une nation, une ethnie, une race ou une religion déterminée
- La discrimination, l'incitation à la haine raciale
- Etc.
Nous ne pouvons accepter de figurer dans des " revues de presse " qui alignent au même rang l'information inhérente à la grande exclusion, les appels des associatifs qui apportent leur aide et les propos répugnants de ceux qui dressent la misère contre la misère comme ces identitaires qui, à Paris, Calais ou Lyon, exercent le racisme jusque dans la rue en distribuant des soupes au cochon et prônent la préférence nationale jusque dans les centres d'hébergements ! Ils attisent la haine contre " l'étranger " en discriminant jusqu'aux plus précaires " d'une part, les clandestins qui s'invitent de force dans notre pays, usent et abusent de notre générosité, squattent et profanent nos églises; d'autre part, les Européens qui crèvent la gueule ouverte dans la rue dans l'indifférence générale. "