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Le mystère de High Street

Publié le 01 juin 2015 par Adtraviata

Le mystère de High Street

Quatrième de couverture :

Lorsque Monty Danforth, libraire dans le quartier de Cambridge, retire d’un carton un très vieux parchemin, il ne sait pas encore que plus rien ne sera comme avant.
Trois individus énigmatiques se présentent successivement à lui, voulant tous – et à n’importe quel prix – acquérir le mystérieux manuscrit.
Qui sont ces étranges personnages et comment expliquer les phénomènes inquiétants qui envahissent peu à peu la vie de Monty? Malédiction ou anathème? Qui pourrait détenir la clé du mystère?

Ce court roman, ou cette nouvelle, se déroule à Cambridge, dans une librairie qui vend des éditions anciennes. Un mystérieux parchemin fait surface dans les éditions vendues lors d’une succession. Trois personnages étranges ou inquiétants, un vieil homme et sa bizarre petite-fille, un évêque et un scientifique sont prêts à l’acquérir à n’importe quel prix. Face à eux, Monty, rondouillard libraire sensible aux manifestations surnaturelles et son ami Hank, solide rationaliste au flegme tout britannique. Au mystère du manuscrit se mêle la mort criminelle du patron de la librairie où travaille Monty.

Dans ce petit opus, ouvrage de commande, Anne Perry mêle les genres : enquête criminelle, milieu intellectuel de Cambridge, fantastique voire ésotérisme avec les révélations supposées du manuscrit en rapport avec la foi et la raison. Et ma foi, c’est sympathique, vivant, mais trop court pour ne pas me laisser sur ma faim. Anne Perry nous a habitués à camper ses personnages dans un décor longuement décrit, à leur tracer un portrait fouillé : ici ça va trop vite pour garder mémoire de cette lecture.

C’est donc un pétard mouillé qui inaugure ma série de lectures anglaises, c’est dommage car les éditions Ombres noires (dont le site n’affiche bizarrement pas les informations sur les livres (et pourtant ma connexion fonctionne) semblent bien prometteuses (à part quelques malheureuses fautes d’orthographe…) : elles veulent publier des romans noirs, de diverses origines et la qualité éditoriale est au rendez-vous, avec une jolie couverture à rabats, interview de l’auteure en fin de volume.

Qu’à cela ne tienne, il vaut mieux être déçue au début qu’à la fin de ce mois anglais qui ne fait que commencer !

Anne PERRY, Le mystère de High Street, traduit de l’anglais par Pascale Haas, Ombres noires, 2014

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