Il s'agit un travail qui emmène le tango sur les chemins ardus de la musique dodécaphoniste, atonale et synthétique et qui démarque donc le genre de sa tradition trinaire chanson-milonga-théâtre. Il s'agit de continuer à faire évoluer le tango qui n'a cessé de bouger, de changer depuis ses débuts vers 1880, devenant à chaque étape une musique un peu plus savante (avec Julio de Caro et Osvaldo Pugliese au seuil des années 1920 et avec la révolution piazzollienne en 1955).
Agustín Guerrero veut s'inscrire dans un processus de réorganisation et d'adaptation qu'il voit à l'œuvre avec le travail de gens comme Sonia Posetti, Diego Schissi, Pablo Agri ou Fernando Otero.
Página/12 lui consacrait hier matin un article avec courte interview, que je vous conseille d'aller lire même si le temps me manque aujourd'hui pour en faire un article bilingue comme les autres...
Il est probable que j'aurai l'occasion d'y revenir plus tard dans l'année.
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