New York, Unité Spéciale // Saison 16. Episode 21. Perverted Justice.
Le premier avantage de cet épisode c’est le retour d’un personnage historique de la série : le Captain Donald Cragen. Ce dernier, qui a quitté la série à l’issue de la saison précédente, revient ici en force. C’est un personnage qui n’influence pas énormément l’histoire de l’épisode mais sa présence fait plaisir à voir car c’est aussi la preuve que SVU peut faire revenir d’anciens personnages. Ce que je trouve dommage c’est que des personnages que j’ai adoré au fil des années ne reviennent pas. Je pourrais parler de Rubirosa (de la série mère, qui est déjà apparue dans SVU) mais surtout des ADA incarnées par Diane Neal (qui a fait 113 épisodes de la série mine de rien) ou encore Michaele McManus et j’en passe et des meilleurs. Mais cet épisode bénéficie aussi de la présence d’un duel de choc dans la cour de justice entre Andre Braugher (alias Bayard Ellis) et Robert Sean Leonard (alias A.D.A. Kenneth O’Dwyer). Cela fait plaisir que cela ne soit pas l’épisode de Rafael Barba. Ce dernier est présent presque tout le temps et bien que je l’apprécie, SVU a tout de même besoin de le laisser souffler à certains moments. Ce n’est que mon humble avis mais je suis persuadé qu’il est bien plus intéressant de ne pas trop abuser des personnages mais de varier les plaisir. On ne voit même pas le procureur général de toute façon.
Pour ce qui est de « Perverted Justice » la série vient nous raconter l’histoire d’une femme qui a accusé son père de l’avoir violé quand elle avait 6 ans et qui raconte maintenant que les allégations étaient fausses. Ce n’est pas facile de gérer de vieilles affaires où il faut revenir sur le jugement, surtout pour une affaire de viol qui a mis un homme en prison pour rien du tout. Avec l’aide de Bayard Ellis et du Captain Kragen, le SVU doit tenter de trouver la vérité dans cette histoire afin d’être sûr et certain que justice sera rendue. En tout cas, ce qui m’a beaucoup plus dans la mécanique de l’épisode c’est que c’était un épisode judiciaire avant d’être policier. C’est quelque chose qui m’a toujours séduit dans cette série, qu’elle fasse des intrigues judiciaires plus que policières. Certes, mon personnage préféré dans la série est la flic et héroïne de la série mais peu importe, le judiciaire est quelque chose que j’ai toujours trouvé de plus passionnant dans SVU et c’est d’ailleurs peut-être aussi cet aspect là de la série qui m’a fait regarder les 16 saisons de la série (bon ok, il n’y a pas que ça, mais un peu tout de même). L’intrigue de cet épisode est intéressante car elle n’a pas du tout le même point de départ classique que les autres avec la femme violée qui débarque et raconte son histoire.
Non, dans cet épisode les choses sont différentes alors que c’est déjà une affaire passée qui est mise en avant. Mais ce n’est pas seulement cette histoire, c’est beaucoup plus (et heureusement d’ailleurs). Car l’on sent très rapidement que le but de l’histoire de SVU est aussi de raconter une histoire complètement différente et beaucoup plus intrigante. On n’a pas forcément envie de croire qui que ce soit car on est certain qu’à un moment donné il y aura un petit twist qui va nous permettre de voir les choses de façon complètement différente. C’est d’ailleurs ce que j’aime dans cette série, quand elle tente de nous faire voir les choses de façon complètement différente en donnant divers points de vue. L’épisode gère plutôt bien les points de vue des différents personnages et nous offre donc une histoire étonnamment bonne. Moi qui m’attendais à voir un épisode classique de SVU comme tous les autres, finalement c’est tout le contraire que j’ai vu. J’ai même trouvé cet épisode beaucoup plus original que la plupart des épisodes de cette série. Il reste encore deux épisodes avant la fin de la saison et je me demande ce que nous réserve encore la série car je suis persuadé qu’il y a bien plus de surprises que l’on ne pourrait le croire qui sont possibles à imaginer. L’an dernier c’était Amaro qui était au centre de l’histoire, au début de la saison c’était Rollins alors pourquoi pas Fin cette fois ?
Note : 7.5/10. En bref, un solide épisode de SVU.