Articles exclus' aujourd'hui...En attendant la sortie de Ed Rec'3 (article précédent) que vous pouvez écouter en ligne pour le moment, c'est François Fillon qui fait sa sortie à Nancy! Mais quand? Quand cela? Le 6 Juin. C'est pas le débarquement mais ça devrait y ressembler. Visite sous "high security" pour un peu de shopping tambour battant le 6 juin au matin dans les rues de Nancy.
Plutôt que d'aller au Centre commercial Saint sebastien et Rue Saint Jean à Nancy (plein centre ville), François Fillon devrait plutôt
visiter les zones commerciales de Houdemont et de Pompey Frouard qui captent le gros des classes moyennes et populaires en semaine et les week-ends...C'est plutôt dans ces coins là que le pouvoir d'achat prend une claque. Et c'est aussi par ces zones commerciales que "le commerce de centre ville" meurt..sans oublier une intellignet politique de transport menée par la CUGN depuis quinze ans...Sortie sans risque et loin du réel
Mais il y a aussi d'autres commerces, en dehors de cet hyper-centre nancéien, où M.Toutlemonde ne va d'ailleurs pas tous les jours (si ce n'est plus depuis l'arrivée du tram et l'étranglement du centre-ville pour l'automobile, centre ville devenu inaccessible si ce n'est par TGV) qui sont plus pertinents, parce que ce sont ceux de tous les jours justement, ceux du matin et du soir, ceux d'artisans et de commerçants non-franchisés qui affrontent la réalité du commerce et sont obligés de quitter le centre-ville, mais il y a aussi ces zones dont je parlais et les enseignes du Hard Discount.Immobilier et centre-ville: sous haute-pression.
Il suffit de voir aussi les prix de l'immobilier pour les locations commerciales rue Saint Jean et la difficulté, y compris pour les enseignes installées de longue date, de rester. Je pense à Kiabi qui paye une note beaucoup plus élevée que ses enseignes placées en Zone d'Activité Commerciale. Que reste-t-il en centre ville? Même Douglas, la parfumerie Douglas, a du fermer parce qu'elle ne dégageait pas de bénéfices suffisant pour régler ses loyers. Pourtant de parole d'employées, ça marchait bien.
Alors reste Zara, H&M, Armand Thierry, GAP,...Bref que des boites qui peuvent supporter par leur ampleur nationale ou internationale les charges des loyers exorbitants de la place. Cette compétitivité extrème oblige les commerciaux à introduire des méthodes de hard management pour obliger leurs vendeurs à faire plus de chiffre, coûte que coûte, à travailler plus sans gagner plus pour autant.Mais le 6 juin pour sa sortie shopping où il sera invisible, rassurez-vous...Ce sera un débarquement sans résistance. Tout ira bien Monsieur le Premier Ministre. Même le tram fera exprès de ne pas dérailler...