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Le Pouvoir de l 'Imaginaire (404) :"Oh TEMPS ,suspends ton vol....!"

Publié le 31 mai 2015 par 000111aaa

Dans la discussion imaginaire  qui débute aujourd’hui je n’ai plus exactement besoin d’un Candide  mais d’un intervenant dont l’initiation scientifique ne soit plus complétement à faire ….. »Quel dommage ( me rétorqueriez-vous ) , votre petit fils  tenait efficacement le rôle …. » .Je vais toutefois rester  dans ma famille en empruntant  une de mes petites-filles qui vient d’obtenir son diplôme d’ingénieur en génie chimique  à Mc GILL  University et va  poursuivre en  préparant  son doctorat  à RUTGERS University  (N.J/USA)  .j e vous passe la photo  de sa graduation  et vous n’ignorez pas que c’est une sacrée cérémonie en Amérique du Nord …L’emprunt sera bien sur  fictif et ne concernera que l’usage de son prénom !  Chaque UNIVERSIT2 a ses manies ! La 2 ème photo est la graduation de  Master  de mon autre petite fille  à  BOSTON  Univ.

Pouvoir 'Imaginaire (404) :

Pouvoir 'Imaginaire (404) :

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-« Récemment ,ma chère CLARA , j’ai subi encore les assauts intellectuels de quelqu’ un  qui voulait faire  tirer l’arc de la flèche du temps  contre son propre archer !Cela  m’a mis en rogne !  Accepterais-tu de revenir faire une escapade avec moi sur ce « Territoire du Temps »  ou d’autres choses liées ?

-«  D’accord PAPY !Mais je tiens à te signaler que dans ma spécialité , il « se déploie » dans un monde  macroscopique  et que changer son signe dans les équations  de  la  thermodynamique chimique  (t> -t)n’est pas( comme  c’est  le contraire en mécanique )  sans conséquences voire impossibilités  vite  très visibles ….

-« J’aimerai pour commencer  te demander CLARA ce que tu penses  d’une représentation mathématique   simple possible  d’un  temps linéaire … Serais tu d’accord pour le représenter par l’équation d’une droite  continue où le   MOMENT présent  aurait la position 0 ( zéro) ,  où le passé aurait des valeurs  de plus en plus négatives ,plus il serait lointain   , et  où le futur des valeurs de plus en plus  positives etc. ???

-« J’y verrais  Papy  plusieurs inconvénients….D’abord ,dans l’expression algébrique d’une droite linéaire «  classique » continue  , la valeur du zéro  est « définitive »   car  en quelque sorte   ce n’est que le symbole humain écrit   qui  définit l’origine  des   valeurs  que la variable  va prendre ensuite  …..Or , l’intuition humaine    de tout phénomène   banal nous  fait sentir  que le « moment présent » se  prolonge  en quelque sorte  et se « déplace »  en permanence !Veux-tu dire alors que tu me proposes  le concept  d’ « un zéro  mathématique mobile » pour  définir  l’instant du PRESENT  ?  D’ autre   part  , peux-tu alors  rentrer   à la fois  dans une première  définition  d’ un zéro qui deviendrait obligatoirement  négatif  ….puis  dans une autre définition , plus physique  elle ,  de cette « instantanéité » … ??? Et là ne me réponds pas n’importe quoi ! Quelle serait  son « épaisseur » ????   E n physique,  la plus petite période de révolution d’un électron autour d’un proton (atome d’hydrogène), et que l’on sache mesurer actuellement, s’exprime en centaines d’attosecondes ( 10-18   seconde) avec une précision de l’ordre de la dizaine d’attosecondes  …….. Mais imaginons des phénomènes  pascaliens bien plus petits !Alors ,je te dirais  que  les unités de temps plus petites, les  zepto , les yopto seconde etc. ont peut-être encore un sens à des échelles subatomiques, mais ne sont pas en tous cas  mesurables avec les instruments actuels. Et pour finir de t’achever ( !) les effets de la mécanique quantique génèrent une incertitude intrinsèque à toute mesure, selon le principe d’incertitude formulé par Heisenberg…..Alors peux-tu me proposer de quoi le domaine  des  temps de phénomènes subquantiques  aurait besoin ???D’un extrémum tel que le  temps de PLANCK  de 5 ,391.10-44   seconde?

-« Je vais t’avouer  CLARA   que j’ai   exprès  suscité tes réactions !   Je ne cherche  pas , en fait , à «  coller » sur l’écoulement du  Temps  la  relation mathématique idoine ! Il y a eu tellement de choses déjà écrites la dessus  … Entre le temps absolu  de NEWTON, le temps  « élastique »  de la Relativité restreinte , le temps  fléché entropique de BOLTZMANN  , le « Temps qui existe » de SMOLIN  et celui qui « n’existe pas » de COONES/ ROVELLI et des tas d’autres , tu as le droit de trouver  ma  proposition   questionnable….. .En revanche  ta réaction  sur le  sens du zéro d’une telle équation  est tout à fait intéressante !D’un zéro mathématique strict  , on peut s’ approcher asymptotiquement aussi près que l’ on veut ….Il reste «  rigide » !Zéro=Rien !Mais tout résultat  mathématique doit il  obligatoirement trouver son  application dans le Réel ?Le Présent  n’ existe  -t-il donc pas ??? Ou bien  alors  , comme tu  l’as d’ailleurs  envisagé , existe-t-il en physique , à une échelle  infiniment petite  , un phénomène  dont , en quelque sorte , l’unité de durée  soit indivisible   et qui soit  impossible à «  rapetisser »   ?????

-« As-tu creusé cette idée  PAPY ,Au fond je suis contente que ma remarque t ai donné un fil conducteur !

-« D’autres l’ont fait avant moi  CLARA !Et j’ai d’ailleurs déjà traité ce problème  dans mon cours et aussi  ici … L’avantage  d’être sérieusement suivi par ce merveilleux outil qu’est  GOOGLE   c’est de pouvoir y retrouver immédiatement son travail .Consulte donc GOOGLE>Olivier-4 blogs> « La physique des horizons humains »  du 31/10/2009.> « Le CHRONON »……

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-«J’ai lu !  . Tu aurais donc eu  son inventeur ,PAPY , dans les années 50 , à l  Université , comme  professeur de PHYSIQUE GENERALE ?

-«  JEAN THIBAUD  ( Directeur aussi de l’institut de  PHYSIQUE ATOMIQUE) y  dispensait le cours d’optique ondulatoire et il parlait à un de mes copains , thésard ensuite lui aussi  , du concept du chronon ….En réalité  le terme  avait déjà été  suggéré par Robert Lévi en 1927 en tant que particule hypothétique proposée pour désigner un quantum du temps, c'est-à-dire une unité physique indivisible faisant du temps un concept discret et non continu. Mais l’idée a été poursuivie ……

Un modèle  a été présenté par Piero Caldirola  ( élève de  FERMI  à  Univ .Milan ) en 1980. Dans son modèle, un chronon correspond à environ 6,27 × 10-24 secondes pour un électron.  Ce qui est beaucoup plus long que le temps de Planck,que tu viens de rappeler……

-« Comment l expliques tu alors  PAPY ?Qui dois –je suivre ?

-« Le temps de Planck est la limite inférieure de la longueur du temps qui pourrait exister entre deux événements  connectés entre eux , mais il est pas une quantification du temps lui-même car on ne comprendrait pas pourquoi   le Réel exigerait   que le temps entre deux événements  soit séparé par un nombre discret de  N fois t( Planck). Par exemple,  si des paires ordonnées d'événements (A, B) et (B, C) s’avéraient  chacun être séparés par un peu plus de  1 (un )  Temps  de Planck: cela produirait une limite de mesure de un temps de Planck entre A et B ou B et C, mais une limite de 3 fois t( Planck) entre A et C… Donc  le temps de Planck est une  tentative  de quantification universelle du temps lui-même, tandis que le chronon resterait  une quantification de l'évolution dans un système le  long de sa ligne géodésique . Il s’ensuit  que , la valeur du  chronon, comme  d’ailleurs  celle d'autres observables quantifiées en mécanique quantique, reste une fonction du système à l'étude

Caldirola  a montré que  sa valeur  dépend de la charge et la masse de la particule « élue » !

A SUIVRE

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