Dans la discussion imaginaire qui débute aujourd’hui je n’ai plus exactement besoin d’un Candide mais d’un intervenant dont l’initiation scientifique ne soit plus complétement à faire ….. »Quel dommage ( me rétorqueriez-vous ) , votre petit fils tenait efficacement le rôle …. » .Je vais toutefois rester dans ma famille en empruntant une de mes petites-filles qui vient d’obtenir son diplôme d’ingénieur en génie chimique à Mc GILL University et va poursuivre en préparant son doctorat à RUTGERS University (N.J/USA) .j e vous passe la photo de sa graduation et vous n’ignorez pas que c’est une sacrée cérémonie en Amérique du Nord …L’emprunt sera bien sur fictif et ne concernera que l’usage de son prénom ! Chaque UNIVERSIT2 a ses manies ! La 2 ème photo est la graduation de Master de mon autre petite fille à BOSTON Univ.
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-« Récemment ,ma chère CLARA , j’ai subi encore les assauts intellectuels de quelqu’ un qui voulait faire tirer l’arc de la flèche du temps contre son propre archer !Cela m’a mis en rogne ! Accepterais-tu de revenir faire une escapade avec moi sur ce « Territoire du Temps » ou d’autres choses liées ?
-« D’accord PAPY !Mais je tiens à te signaler que dans ma spécialité , il « se déploie » dans un monde macroscopique et que changer son signe dans les équations de la thermodynamique chimique (t> -t)n’est pas( comme c’est le contraire en mécanique ) sans conséquences voire impossibilités vite très visibles ….
-« J’aimerai pour commencer te demander CLARA ce que tu penses d’une représentation mathématique simple possible d’un temps linéaire … Serais tu d’accord pour le représenter par l’équation d’une droite continue où le MOMENT présent aurait la position 0 ( zéro) , où le passé aurait des valeurs de plus en plus négatives ,plus il serait lointain , et où le futur des valeurs de plus en plus positives etc. ???
-« J’y verrais Papy plusieurs inconvénients….D’abord ,dans l’expression algébrique d’une droite linéaire « classique » continue , la valeur du zéro est « définitive » car en quelque sorte ce n’est que le symbole humain écrit qui définit l’origine des valeurs que la variable va prendre ensuite …..Or , l’intuition humaine de tout phénomène banal nous fait sentir que le « moment présent » se prolonge en quelque sorte et se « déplace » en permanence !Veux-tu dire alors que tu me proposes le concept d’ « un zéro mathématique mobile » pour définir l’instant du PRESENT ? D’ autre part , peux-tu alors rentrer à la fois dans une première définition d’ un zéro qui deviendrait obligatoirement négatif ….puis dans une autre définition , plus physique elle , de cette « instantanéité » … ??? Et là ne me réponds pas n’importe quoi ! Quelle serait son « épaisseur » ???? E n physique, la plus petite période de révolution d’un électron autour d’un proton (atome d’hydrogène), et que l’on sache mesurer actuellement, s’exprime en centaines d’attosecondes ( 10-18 seconde) avec une précision de l’ordre de la dizaine d’attosecondes …….. Mais imaginons des phénomènes pascaliens bien plus petits !Alors ,je te dirais que les unités de temps plus petites, les zepto , les yopto seconde etc. ont peut-être encore un sens à des échelles subatomiques, mais ne sont pas en tous cas mesurables avec les instruments actuels. Et pour finir de t’achever ( !) les effets de la mécanique quantique génèrent une incertitude intrinsèque à toute mesure, selon le principe d’incertitude formulé par Heisenberg…..Alors peux-tu me proposer de quoi le domaine des temps de phénomènes subquantiques aurait besoin ???D’un extrémum tel que le temps de PLANCK de 5 ,391.10-44 seconde?
-« Je vais t’avouer CLARA que j’ai exprès suscité tes réactions ! Je ne cherche pas , en fait , à « coller » sur l’écoulement du Temps la relation mathématique idoine ! Il y a eu tellement de choses déjà écrites la dessus … Entre le temps absolu de NEWTON, le temps « élastique » de la Relativité restreinte , le temps fléché entropique de BOLTZMANN , le « Temps qui existe » de SMOLIN et celui qui « n’existe pas » de COONES/ ROVELLI et des tas d’autres , tu as le droit de trouver ma proposition questionnable….. .En revanche ta réaction sur le sens du zéro d’une telle équation est tout à fait intéressante !D’un zéro mathématique strict , on peut s’ approcher asymptotiquement aussi près que l’ on veut ….Il reste « rigide » !Zéro=Rien !Mais tout résultat mathématique doit il obligatoirement trouver son application dans le Réel ?Le Présent n’ existe -t-il donc pas ??? Ou bien alors , comme tu l’as d’ailleurs envisagé , existe-t-il en physique , à une échelle infiniment petite , un phénomène dont , en quelque sorte , l’unité de durée soit indivisible et qui soit impossible à « rapetisser » ?????
-« As-tu creusé cette idée PAPY ,Au fond je suis contente que ma remarque t ai donné un fil conducteur !
-« D’autres l’ont fait avant moi CLARA !Et j’ai d’ailleurs déjà traité ce problème dans mon cours et aussi ici … L’avantage d’être sérieusement suivi par ce merveilleux outil qu’est GOOGLE c’est de pouvoir y retrouver immédiatement son travail .Consulte donc GOOGLE>Olivier-4 blogs> « La physique des horizons humains » du 31/10/2009.> « Le CHRONON »……
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-«J’ai lu ! . Tu aurais donc eu son inventeur ,PAPY , dans les années 50 , à l Université , comme professeur de PHYSIQUE GENERALE ?
-« JEAN THIBAUD ( Directeur aussi de l’institut de PHYSIQUE ATOMIQUE) y dispensait le cours d’optique ondulatoire et il parlait à un de mes copains , thésard ensuite lui aussi , du concept du chronon ….En réalité le terme avait déjà été suggéré par Robert Lévi en 1927 en tant que particule hypothétique proposée pour désigner un quantum du temps, c'est-à-dire une unité physique indivisible faisant du temps un concept discret et non continu. Mais l’idée a été poursuivie ……
Un modèle a été présenté par Piero Caldirola ( élève de FERMI à Univ .Milan ) en 1980. Dans son modèle, un chronon correspond à environ 6,27 × 10-24 secondes pour un électron. Ce qui est beaucoup plus long que le temps de Planck,que tu viens de rappeler……
-« Comment l expliques tu alors PAPY ?Qui dois –je suivre ?
-« Le temps de Planck est la limite inférieure de la longueur du temps qui pourrait exister entre deux événements connectés entre eux , mais il est pas une quantification du temps lui-même car on ne comprendrait pas pourquoi le Réel exigerait que le temps entre deux événements soit séparé par un nombre discret de N fois t( Planck). Par exemple, si des paires ordonnées d'événements (A, B) et (B, C) s’avéraient chacun être séparés par un peu plus de 1 (un ) Temps de Planck: cela produirait une limite de mesure de un temps de Planck entre A et B ou B et C, mais une limite de 3 fois t( Planck) entre A et C… Donc le temps de Planck est une tentative de quantification universelle du temps lui-même, tandis que le chronon resterait une quantification de l'évolution dans un système le long de sa ligne géodésique . Il s’ensuit que , la valeur du chronon, comme d’ailleurs celle d'autres observables quantifiées en mécanique quantique, reste une fonction du système à l'étude
Caldirola a montré que sa valeur dépend de la charge et la masse de la particule « élue » !
A SUIVRE
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