C’est confirmé, les candidats étrangers ont du mal avec notre système bien français de rémunération.
Un exemple précis : aux Etats-Unis, il est courant de voir un collaborateur jugé performant gratifié d’une augmentation salariale de 15%*. Il faut noter qu’en même temps, un collaborateur dont la performance ne s’améliore pas n’a aucune chance de voir son salaire relevé. Ça s’appelle la rémunération au mérite.
Très loin de ce qu’on pratique chez nous, on s'en doutait. Les chiffres ne démontrent qu’un écart de 2 à 5%* selon les salariés, que ces derniers soient bons ou moins bons.
De l’extérieur (et tout de même, parfois, de l’intérieur, sauf quand on est dans la fonction publique
;-)), on a du mal à comprendre ce système assimilé à une forme de protectionnisme à outrance qui est vu comme une « particularité française ».
En tout cas, au niveau international, c’est une raison supplémentaire qui fait que les talents ne viennent pas (ou partent de) chez nous.
Source : cabinet Mercer