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Geoff Johns présente Green Lantern, La guerre de Sinestro (Tome 5)

Par Yvantilleuil

Geoff Johns présente Green Lantern, La guerre de Sinestro (Tome 5)À la base de cette saga cosmique publiée en deux tomes, il y a l’ami Sinestro qui ne l’a vraiment pas bonne. Après avoir découvert qu’il avait instauré une dictature sur sa planète natale Korugar, Sinestro a été banni de l’ordre des Green Lantern. Déchu par les Gardiens d’Oa et réfugié sur la planète Qward dans l’univers d’antimatière, le garçon a alors concocté une vengeance d’envergure. Il se tourne en effet vers une autre force que la lumière verte, crée une armée de la peur toute jaune, provoque un bordel intersidéral jamais vu et débarque maintenant sur la Terre afin de la détruire. Comme quoi, il ne vaut mieux pas l’énerver le bonhomme !

Vous l’aurez compris, Geoff Johns ratisse très large, que ce soit au niveau des lieux ou au niveau des personnages. De Mogo à Ranx, jusqu’à la planète Terre, en passant par l’univers d’antimatière, l’auteur fait péter les combats dans les quatre coins de la galaxie. Il fait également intervenir beaucoup (trop) de personnages. Si la Ligue de Justice vient défendre les intérêts de la Terre, Sinestro lance également quelques gros bras dans la bataille, dont Superman Cyborg, Superboy Prime et l’Anti Monitor, sans oublié le come-back de Parallax. À force de multiplier les références et les personnages, on finit parfois par s’y perdre un peu, mais on a finalement très peu de temps pour y réfléchir car l’histoire avance à grande vitesse.

Si cette saga au rythme effréné est si spectaculaire, le graphisme y est également pour beaucoup. Après l’excellent travail d’Ethan Van Sciver, Ivan Reis, Patrick Gleason et Dave Gibbons sur le tome précédent, le dessin demeure dans la même veine, avec des planches qui dégagent énormément d’énergie et plusieurs double pages spectaculaires.

Arrivé à la fin de ces deux tomes, on retiendra donc un scénario qui part dans tous les sens et un graphisme spectaculaire, mais également une nouvelle loi qui autorise dorénavant les Green Lantern à utiliser la force létale, ainsi que l’émergence de Corps de couleurs différentes.

On peut donc conclure que Geoff Johns a bien préparé l’événement suivant, c.à.d. le crossover Blackest Night, et que l’on ne s’est pas ennuyé une seconde en lisant cette saga.


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