Alors que j'étais toute contente d'avoir passé avec succès l'immigration à l'aéroport Ben Gurion en cinq minutes chrono et surtout sans avoir à répondre à la question qui m'angoissait : "Avez-vous prévu de vous rendre dans les Territoires Palestiniens ?", j'accostais le seul mec qui ne semblait pas attendre une valise/malle/poussette mais plutôt un sac à dos. J'avais juste dans l'idée de partager un taxi jusqu'à Jérusalem à cette heure tardive (3h du mat').
Bingo ! Nos sacs à dos sont apparus sur le tapis roulant quasi simultanément. C'était un français expatrié à Bruxelles qui bossait pour une ONG qui fait du lobbying en faveur de la Palestine et des palestiniens. Des actions de développement agricole, aussi. Le gars (plutôt beau gosse pour ne rien gâcher...) devait remarquer mes yeux béats d'admiration : à cet instant précis, foulant le sol de la Terre Sainte pour la première fois, je l'assimilais à un héros des temps modernes. Entre Indiana Jones et Superman. Rien de moins.