Cette étude porte sur les données de la Dallas Heart Study (DHS), dans laquelle une cohorte multiethnique de 1835 sujets âgés de 18 à 65 ans a été suivie pendant 7 ans. Le statut socioéconomique d’un quartier a été évalué par l’indice NDI (Neighborhood Deprivation Index). Pendant la période analysée, il y a eu 263 déménagements vers un quartier moins favorisé.Une prise de poids… qui continue !
Ces déménagements ont été suivis d’une prise de poids, chiffrée à 640 g par unité de NDI en plus, par rapport aux personnes vivant dans les mêmes quartiers. La prise de poids progresse même dans le temps, pour atteindre 850 g par unité de NDI après 4 ans dans un quartier défavorisé.
Marqueurs de stress
Parmi les explications avancées, les auteurs expliquent que certains marqueurs biologiques (e.a. cortisol et protéine C réactive), activés notamment par le stress chronique, ont été associés à l’exposition à un endroit défavorisé. Cela pourrait activer ou altérer des voies neurologiques qui conduisent finalement à une prise de poids. Ils appellent néanmoins à poursuivre les recherches pour mieux comprendre le phénomène observé.
Référence : Powell-Wiley T M et al, Am J Prev Med, Published ahead of print May 8, 2015Source : Food in action, Melissa Olieslaeger, stagiaire & Nicolas Guggenbühl, diététicien-nutritionniste
A lireOBÉSITÉ: Quelles mesures pour rendre l’environnement moins obésogène ?
Accéder aux dernières actualités sur l’obésité
Accéder au dossier Obésité de l’enfant publié dans Santé log Petite Enfance (pour cela vous devez être inscrit et vous identifier)