Si Franquin a bénéficié de l'aide de Greg – le légendaire auteur de Achille Talon, dont on retrouve la patte dans les répliques de l'incommensurable Zorglub – au scénario, c'est avec Jidéhem qu'il a dessiné cet album. Et la répartition a été assez simple : Jidéhem – le créateur du héros Ginger - prend en charge les décors : châteaux poussiéreux de Champignac, laboratoires industriels méticuleux de Zorglub, appartement moderne et design de Spirou et Fantasio, tous sympathiques et bien typés. Franquin s'occupe du reste ! Les personnages, toujours dynamiques, expressifs – on notera le fou rire de plusieurs case de Fantasio, où il a toujours une pose différente -. Les couleurs claires contribuent à atténuer les décors pour axer l'histoire sur les personnages ou les fabuleux engins aéronautiques du Z, qui, eux, ont des teintes plus fortes. Seul le laboratoire du Z, avec son rouge éclatant, est omniprésent, mais c'est aussi un peu le but de ces passages. Le découpage est assez simple, des pages de trois à quatre bandes de une à trois cases. Ce schéma classique rencontre peu de variation, à part sur la taille des cases dans certaines planches, pour renforcer une action – surtout vers la fin - . Le dynamisme et la force ne reposent pas tant sur le découpage et le cadrage que sur le dessin de Franquin. Un dessin vivant en pleine évolution qui, à cette époque, n'a pas encore atteint son plein potentiel. Hé oui, cette histoire date des années soixante ! Franquin nous a quittés en 1997, Greg en 1999 et Jidéhem est encore – ouf - parmi nous portant bien ses quatre-vingt ans. C'est donc aussi avec une certaine émotion qu'on relit cette aventures de Spirou et Fantasio. Et c'est avec le recul qu'on se rend compte de ce que Franquin a vraiment apporté à cette série, quitte à lui faire quitter parfois les ornières de la classique série d'aventures. Alors n'hésitez pas à redécouvrir cet album qui vous offre l'arrivée du Z, de sa zorglonde et de son drôle d'attirail de véhicules de tous poils, mais rouges ! Zéda est-il à l'abri de l'ombre du Z ?
Si Franquin a bénéficié de l'aide de Greg – le légendaire auteur de Achille Talon, dont on retrouve la patte dans les répliques de l'incommensurable Zorglub – au scénario, c'est avec Jidéhem qu'il a dessiné cet album. Et la répartition a été assez simple : Jidéhem – le créateur du héros Ginger - prend en charge les décors : châteaux poussiéreux de Champignac, laboratoires industriels méticuleux de Zorglub, appartement moderne et design de Spirou et Fantasio, tous sympathiques et bien typés. Franquin s'occupe du reste ! Les personnages, toujours dynamiques, expressifs – on notera le fou rire de plusieurs case de Fantasio, où il a toujours une pose différente -. Les couleurs claires contribuent à atténuer les décors pour axer l'histoire sur les personnages ou les fabuleux engins aéronautiques du Z, qui, eux, ont des teintes plus fortes. Seul le laboratoire du Z, avec son rouge éclatant, est omniprésent, mais c'est aussi un peu le but de ces passages. Le découpage est assez simple, des pages de trois à quatre bandes de une à trois cases. Ce schéma classique rencontre peu de variation, à part sur la taille des cases dans certaines planches, pour renforcer une action – surtout vers la fin - . Le dynamisme et la force ne reposent pas tant sur le découpage et le cadrage que sur le dessin de Franquin. Un dessin vivant en pleine évolution qui, à cette époque, n'a pas encore atteint son plein potentiel. Hé oui, cette histoire date des années soixante ! Franquin nous a quittés en 1997, Greg en 1999 et Jidéhem est encore – ouf - parmi nous portant bien ses quatre-vingt ans. C'est donc aussi avec une certaine émotion qu'on relit cette aventures de Spirou et Fantasio. Et c'est avec le recul qu'on se rend compte de ce que Franquin a vraiment apporté à cette série, quitte à lui faire quitter parfois les ornières de la classique série d'aventures. Alors n'hésitez pas à redécouvrir cet album qui vous offre l'arrivée du Z, de sa zorglonde et de son drôle d'attirail de véhicules de tous poils, mais rouges ! Zéda est-il à l'abri de l'ombre du Z ?