Souvenez vous elles sont à l'adoption depuis plusieurs mois..
Notre super bénévole (volontaria) d'Espagne à ramassé ces pauvres créatures dans la rue même.
La pauvre Fany allait mourir massacrée, fracture d'une patte arrière, bassin pas en bon état, ils lui avaient cassé les dents (des fois qu'elle aurait pu en se trainant se nourrir d'un déchet, on ne saura jamais son histoire mais elle était la sur le bord d'une route pour faire croire à un accident s'en doute..Ces hommes sont lâches en plus.
Basmati pas génial non plus, maigrelette galga qui à eu plus de chance, abandonnée aussi mais pas torturée.
Mais c'était sans compter sur notre bénévole qui a fait 1 que dis je " 2 miracles", les soignant à ses frais et faisant opérer la pauvre Fany.
Car pas le temps de réfléchir lorsqu'il faut agir.
Pas le temps de dire," j'ai aperçu dans la rue, une galga mal en point" ,pas le temps de prendre une photo et de demander si "quelqu'un veut aider"? pas le temps des bla bla bla.
NON !
Des actes ensuite des paroles.
Bravo et Merci à cet ange gardien des lévriers qui circule dans la région de Huelva.Je tairai son nom car en plus elle est humble et discrète!
Mais que Dieu te bénisse mon amie d'Espagne et je le remercie de m'avoir permis de croiser ta route car tu es à mes yeux une grande dame et grâce à toi je crois aux anges.Donc la bonne nouvelle Fany et Basmati remontent apres demain samedi matin en voiture avec sa nouvelle famille ( Céline et Patrick).
Ils vont faire 3500 kms en 48h en se relayant pour les sortir encore plus vite d'Espagne et leur éviter 1 mois d'attente d'un nouveau transport qui n'a pu se faire au dernier moment pour des raisons administratives..
La aussi on a des personnes incroyables en France.
Notre bénévole va avoir beaucoup de chagrin car elle les aime "ses filles" comme elle dit .
Mais pour en sauver d'autres il faut qu'elle accepte ce sacrifice. Alors elle essuiera quelques gouttes d'eau salées sur ses joues et fera un gros câlin à celles qui s'envolent vers le bonheur en leur souhaitant bonne chance ,n'en doutons pas.
Donc lorsque tout va mal, lorsque notre monde de malades nous pèse, lorsque le ras le bol des dégénérés nous fait douter que l'homme ait encore sa place sur cette planète, je pense a de telles personnes et je reprends mon bâton de pèlerin.