Par Talia Stiegler - 28/05/2015 | 12:21
La Chine très souvent, l'Inde de plus en plus, le Japon, Singapour et la Corée du Sud dans une moindre mesure et même le Vietnam. L'Asie est devenu un véritable aimant pour les établissements français. L'ESSEC (Ecoles Supérieure des Sciences Economiques et Sociales) de Cergy-Pontoise vient d'inaugurer ses nouveaux bâtiments à Singapour où elle est implantée depuis 2006. A titre d'exemples, l'Ecole nationale de l'aviation civile de Toulouse, l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace sont présents en Chine et les trois universités de technologie (Compiègne, Belfort-Montbéliard, Troyes) se sont associés pour former créer en 2005 à Shanghai l'Utseus, l'université sino-européenne créée en 2005. Même des relativement plus petites écoles se lancent dans cette aventure à l'instar de l'International Fashion Academy Paris qui dispose de locaux à Shanghai pour son MBA.
Le processus d'implantation en Asie est généralement le même et se passe par étapes. L'échange ou accueil d'étudiants, suivi de l'ouverture de bureaux de représentation, de la création de programmes avec une université locale, de la mise en place d'un double diplôme avant, pour beaucoup, de se doter de bureaux sur place voire d'un campus. Progressivement, les écoles étoffent leurs programmes et diversifient leurs activités, allant de la recherche à la formation continue en passant par l'incubation des jeunes pousses.
L'implantation en Asie est également un élément attrayant de taille pour les étudiants européens de ces établissements. Un séjour long d'au moins six mois en Asie est un atout important sur leurs CV. Profitant de la dynamique de l'économie de la région, ils sont également nombreux à prolonger leur séjour après un premier poste sur place, et, parfois, créer leur propre société.