Le 20 mai, 6h du matin...
A Kyoto, on est pas réveillé par le coq, mais par le chant d'un neko (chat)
Bon étant donné que je suis réveillée et que le neko semble vouloir nous faire profiter de sa belle voix encore un moment, je vais en profiter pour vous raconter notre merveilleuse et fabuleuse journée d'hier.
Journée du 19 mai : la grande balade de Kyoto
Nous avions pris rendez vous avec un guide local, Mme Yoshimi MORI, un amour de femme, âgée d'une soixantaine d'années et qui a vécu 3 ans à Paris, il y a 30 ans, pour suivre son mari professeur.
Le rendez vous était fixé pour 9h au guichet d'information de la gare de Kyoto. Le hic... il faut un hic sinon c'est pas marrant, vous êtes d'accord?! Donc le hic c'est que la gare est grande, très grande, comme nos gares parisiennes et que des guichets d'informations, y en a plein!
Pour faciliter la rencontre, Ju avait, la veille, envoyé par mail, à Yoshimi-san, une photo d'un endroit de la gare où nous l'attendrions. Ce qui n'a servi à rien!
Notre guide nous attendait de l'autre côté de la gare, chose que nous n'avions pas anticipé. Merci la technologie de nous avoir permis de nous retrouver! Nous avons ainsi découvert l'autre partie de la gare, qui de plus est plus pratique d'accès!
Une fois notre guide retrouvée, j'en ai profité pour lui demander comment recharger notre Passmo (carte de métro et train de banlieue), car les machines ne sont qu'en japonais. Un fois la technique adoptée c'est pas très compliqué.
Je vous explique rapidement le fonctionnement du métro et du train...
Il n'y a pas de ticket comme à Paris, qui permet de faire un trajet complet avec correspondance. Sinon faut calculer ton itinéraire et acheter ton ticket à la borne, ce qui est pour nous très compliqué. Le passmo est un peu comme notre pass navigo, sauf qu'on y met de l'argent et non un forfait. On le passe à la borne en entrant dans le métro, là s'affiche le montant disponible et lorsque l'on sort de La ligne de métro (en gras) on rebippe le passmo et là le montant du trajet est déduit. J'ai bien insisté sur La ligne de métro, car à chaque changement de ligne il faut pointer le passmo, que l'on sorte ou non du métro.
Et attention ce n'est pas parce que la barrière est ouverte que vous pourrez sortir sans valider votre passmo, les portes automatiques se ferment au bout si vous essayez (testé et certifié lol).
Les bornes sont à double sens, on y rentre, on y sort.
Voila en gros le fonctionnement.
A savoir : jsais plus si je l'ai déjà dit ou non, mais ici faut garder sa gauche et non sa droite dans les escalators et les couloirs. Mais attention, il y a parfois des pièges et le sens peut-être inversé, faut rester concentré!
Et si je vous racontais notre journée?!
Pour nous rendre sur notre 1er lieu de visite Kiyomizu-dera nous avons pris le bus.
Info plus :
il existe une carte day pour 500 yen, si vous faites plus de 3 trajets en bus c'est plus rentable, sinon c'est 260 yen le trajet.
Là encore y a des choses à raconter. J'aurais dû faire un article spécial sur les transports!
En bref : tu as la station de bus avec des lignes au sol qui te permettent de faire la queue pour monter dans le bus (pas de bousculade, les japonais sont disciplinés!) Et on monte par l'arrière et on descend par l'avant du bus, où l'on passe notre carte day (seulement le 1er trajet du jour pour l'activer, ensuite on montre la date du ticket au chauffeur) ou on paie le trajet en monnaie. Donc encore tout l'inverse de chez nous!
Kiyomizu-dera, temple Bouddhiste
A l'entrée on passe sous une porte gardée par 2 gardiens celui de droite a la bouche ouverte pour Ha (début de toute chose) et celui de gauche la bouche fermée pour le Hum (fin de toute chose) ce qui signifie le cycle de la vie.
Nous avons fait plein de vœux et sommes passés dans le ventre de bouddha, je peux vous assurer qu'on en menait pas large, car la traversé du ventre se fait dans le noir total. On se dirige à l'aide d'une corde accroché du coté gauche du mur et à un moment, il y a juste un filet de lumière qui éclaire une pierre que l'on touche de la main droite en faisant un vœu, puis on poursuit notre traversé. A faire!!
Nous avons tiré la bonne fortune. Je l'avait fait à Asakusa et j'avais eu la mauvaise fortune, je voulais retenter ma chance et j'ai bien fait. Ju n'a pas eu cette chance haha... lui aussi a tiré la mauvaise fortune. Dans ce cas là pour conjurer le sort il suffit de plier le papier et de l'accrocher sur un support dédié.
Dans les temples japonais tout est prétexte aux vœux. C'est qu'on en a fait plein.
Il y avait un temple dédié à l'amour, donc encore la possibilité de faire des vœux dans cette optique. Mais pas que! A un endroit il y a 2 grosses pierres à 18m l'une de l'autre. Si tu veux trouver ta moitié pour te marier dans un avenir proche, tu dois aller d'une pierre à l'autre en marchant les yeux fermés, il faut aussi les toucher avec la main. Je l'ai fait faire à Ju et il a réussi!! Pour rigoler notre guide lui à proposé sa fille pour le mariage haha et on lui a fait faire des vœux auprès des divinités de l'amour. On a bien rigolé avec Yoshimi! ^_^
Elle est vraiment super agréable et joviale!
Le temple avec les 28 guerriers sur 13m de haut sur la montagne d'où les gens sautaient pour valider une décision. En France nous avons l'expression "se jeter à l'eau" et les bouddhistes ont "se jeter du temple" cette pratique jugée trop dangereuse, 20% de mort ou vivant jsais plus, a été interdite que 200 ans plus tard (cette histoire est relative uniquement à ce temple)
Ce temple est construit autour et pour l'eau pur qui y coule. Source venant de la montagne.
Nous avons dégusté avec un thé traditionnel, une confiserie spécialité local
La pause déjeuner dans le quartier de Gion
Yoshimi-san nous à fait découvrir les Udons de Kyoto. Les photos parlent d'elle même.
Le pavillon d'or, Kinkaku-Ji
Pas le temps de prendre le bus et le métro, Yoshimi-san nous a donc initié au taxi japonais. Les portes se referme toutes seules. Et bah oui moi j'ai voulu faire la maligne et fermer la porte, le chauffeur m'a un peu gronder de bloquer la porte. Ce qui a bien fait rire Ju au passage!
Le pavillon d'or est éblouissant et les jardins autour paisible. Faut dire que les japonais ont l'art pour tailler les arbres et harmoniser un lieu pour le rendre paisible.
A notre entrée, nous avons fait sonner la cloche et fait un vœu.
Il n'est pas possible de visiter le pavillon d'or, mais notre ancien président M. CHIRAC, amoureux du Japon et de Kyoto a eu la chance de le visiter.
Le 1er étage abrite une statue, le second est la partie des guerriers et le 3eme est le temple zen. Ce dernier est recouvert de feuille d'or au mur et d'une laque noir au sol qui donne l'impression d'être sur de l'eau.
Les temples ou lieu zen sont repérables par la forme de cloche des fenêtres.
Il y a un arbre vieux de 600 ans qui a été modelé en forme de bateau. Sa proue est dirigé directement en direction du pavillon d'or qui symbolise le paradis.
Visite de Fushimi Inari
Pour le coup nous avons pris le bus et le train. (C'est bon nous avons testé tous moyens de transport de Kyoto! En plus j'en avais émis le souhait la veille, comme quoi!?)
C'est un temple shintoïste, car l'entrée se fait par une Tori
Ce temple est connu pour ses milles Tori. Il n'y en a pas mille en vérité c'est pour souligner l'importance du nombre de Tori.
Ce sont des commerçants qui offrent ces portes au début en pierre, puis en bois recouvertes de vermillant, de la date et du nom du/des bienfaiteurs, pour s'assurer une année prospère.
A défaut de parler le japonais, je parle le chat. Et oui j'ai fait la conversation avec le chat ci-dessous, ce qui a bien fait rigoler mes 2 compagnons!
Il faut savoir que les portes bonheur ont une durée de vie d'un an, ensuite il faut les rapporter au temple pour qu'ils soient brûlés. Il existe une fête à Kyoto qui permet de brûler tous les talismans même de plus d'un an (ce qui signifie que nous serons obligés de revenir l'année prochaine pour y faire brûler nos talismans et porte-bonheur ^_^)
Visite nocturne avec Daniel travel angel de Vivre le Japon
Avec un groupe d'une dizaine de personnes nous avons sillonné le quartier Gion, notamment les petites ruelles que nous n'aurions jamais pris tout seul. C'est impressionnant de relever la différence entre la vie de ces petites ruelles et les routes plus importantes.
En fin de parcours, il nous fallait manger. Que faire? Ou manger? Il est 22h, on rentre manger à l'auberge? On mange sur Gion? Ou on se rapproche de la gare de Kyoto?
On remonte la rue principale bordée de petit magasins et restaurants tout en y réfléchissant et puis on s'arrête au hasard pour acheter ce qui ressemblait à des gâteaux, mais sans certitude, car tout est écrit en japonais.
Ju nous lance un nouveau défi. Jusqu'à présent nous avons eu la chance d'être accompagné sur la plupart de nos repas, sinon nous n'avons pas pris de risque en choisissant ce que nous avions déjà goûter. Dorénavant nous choisirons nos plats sans filet et à chaque fois différent. Au final on a pris le bus pour se rendre dans un restaurant près de l'auberge, quand Ju s'est souvenu que nous devions retourner à la gare voir la ville de nuit. Sérieusement on était plus a ça près! Manque de bol arrivés au milieu de la monté les escalators étaient arrêtés nous avons dû finir par les escaliers
La vue est magnifique, mais faut penser à manger il est 23h. Le temps de faire 2 fois le tour d'un pâté de maison avant de faire notre choix de restaurant et nous voila devant une carte ou l'on doit choisir nos mets farfelus. Nous sommes des youngs adventurers!!!