Dans le soleil d’une chaude journée de mai, le président de la République a rendu hommage à quatre figures de la résistance, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Jean Zay et Pierre Brossolette. Un très beau discours, retransmis en direct sur les chaînes publiques, France Info ou France Télévisions – mais qui l’a écouté? – mais très peu de monde dans la rue… Nos compatriotes n’ont-ils plus le coeur à célébrer leurs héros d’il y a 70 ans?
J’espère simplement que ce jeudi, nos enfants pourront écouter leurs professeurs leur expliquer pourquoi ces quatre français, reconnus sans avoir cherché à être connus, on fait leur entrée au Panthéon. L’enseignement, c’est aussi cela, le devoir de mémoire.
Aujourd’hui, la France a rendez-vous avec le meilleur d’elle-même. Ils étaient quatre : deux femmes, deux hommes. Ils sont quatre à entrer aujourd’hui dans le monument de notre mémoire nationale. Ils sont quatre inséparablement liés dans cette célébration qui veut que des personnalités remarquables soient données en exemple à la France toute entière pour inspirer les générations nouvelles. Ils sont quatre. Admirables sans avoir voulu être admirés, reconnus sans avoir cherché à être connus, célébrés sans avoir imaginé être célèbres.
Le texte intégral du discours est accessible ici, sur le site de l’Elysée. Voici l’enregistrement mis à disposition par France Télévisions.
Découvrez d'autres articles sur ce thème...
novembre 8, 2014 Alias Caracalla janvier 1, 2015 La nuit finira janvier 27, 2015 Libération d’Auschwitz, 70 ans après novembre 18, 2014 L’armée des ombres