Car cette puce à biocapteurs est capable, en plus du pH et de la température, de mesurer plusieurs marqueurs du métabolisme, comme le glucose, le lactate, le cholestérol, et le taux de médicaments, pendant plusieurs jours, voire des semaines.
La puce, d’un cm2, comprend un circuit avec 6 capteurs, un calculateur qui analyse les signaux reçus, et un module de transmission radio. Elle s’alimente en énergie via un patch collé sur la peau. Le chercheur Sandro Carrara la présente le dispositif comme un pansement intelligent : » Nous avons rassemblé dans un simple pansement la batterie, la bobine et un module Bluetooth, grâce auquel les résultats peuvent être immédiatement envoyés à un téléphone portable « .
Testé avec succès sur des souris, le dispositif s’est montré efficace à contrôler en continu les taux de glucose et de paracétamol. Les tests cliniques sur l’humain devraient suivre d’ici 3 à 5 ans.
Source: Communiqué EPFL Une puce sous la peau pour une médecine plus précise (Visuel© Alain Herzog / EPFL 2015)