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Contractions en Sarkofrance

Publié le 02 juin 2008 par Juan
Contractions en SarkofranceUn lundi 2 juin placé sous le signe des contractions, voire des rétractions en tous genres. Bonne semaine en Sarkofrance !
Rachida Dati se rétracte
Devant le "vif débat" (dixit Guillaume Didier sur France Info lundi 2 juin) suscité par l'annulation d'un mariage pour cause de non-virginité de l'épouse, Rachida Dati a finalement demandé au Parquet d'interjetter appel du jugement du tribunal de grande instance de Lille. Vendredi dernier, elle avait pourtant estimé que l'annulation par la justice de ce mariage était "aussi un moyen de protéger la personne."
"L'annulation d'un mariage par le tribunal de grande instance de Lille a provoqué un vif débat de société. Cette affaire privée dépasse la relation entre deux personnes et concerne l'ensemble des citoyens de notre pays, et notamment les femmes"
Sarkozy se contracte
Lundi 2 juin, il s'exprimait devant les inspecteurs d'académie, inspecteurs généraux et présidents d'universités, réunis à l'Elysée à l'occasion du bicentenaire du décret de 1808 fondateur du sytème éducatif français. Sans un mot pour des mois de grogne sociale et autres manifestations contre les suppressions de postes d'enseignants à la rentrée prochaine, il s'est enflammé pour la culture de l'évaluation et du résultat. Il a aussi annoncé la mise en place d'une "différenciation des parcours" jusqu'au bac, à horizon 2012 (avec orientation dès la seconde en 2009), et son intention de rallonger d'un an la formation des enseignants et de les former à l'université, et promis des "revalorisations."
"Votre rôle dans cette petite révolution est absolument capital. C'est à vous, dans chaque académie, dans chaque département, pour chaque filière et pour chaque discipline, de promouvoir cette nouvelle façon de diriger l'école"
"C'est à vous, sur le terrain, d'encourager les bonnes pratiques et de récompenser des efforts, de repérer les difficultés, de traquer les dysfonctionnements et de sanctionner les insuffisances"
"nous avons décidé avec (le ministre de l'Education) Xavier Darcos que les différents concours (professeurs des écoles, CAPES, agrégation) soient intégrés au cursus universitaire, et soient ouverts à tout titulaire ou tout futur titulaire d'un 'master 2'" (...) "En échange de cette année d'études supplémentaire, nous nous engageons à ce que les débuts de carrière soient revalorisés".
"Nous voulons signer avec les professeurs de France un nouveau pacte de confiance. Cela implique un effort, y compris financier, de la part de l'Etat. C'est pourquoi j'ai annoncé, dès la campagne électorale, que la moitié des économies produites par les économies d'emplois dans l'Education nationale seraient redistribuées aux professeurs"
(source)

Contractions en Sarkofrance
Fillon se contracte
En visite dans un lycéen du 14ème arrondissement, le premier ministre a été mal accueilli. le maire de l'arrondidssement a expliqué que ce déplacement était une provocation. Accompagné de Xavier Darcos et Rachida Dati, Fillon avait pourtant fait choisir les élèves participant au débat qu'il voulait tenir sur place sur les drogues.
"La contestation s'est faite de manière plutôt violente : des heurts ont opposé les lycéens aux forces de l'ordre. Les gendarmes mobiles ont violemment repoussé les manifestants. Parmi eux, trois personnes ont été interpellées et un gendarme a été «sérieusement» blessé à la main. Selon les policiers, un lycéen avait sur lui une «arme blanche». Les trois lycéens interpellés ont été remis en liberté après avoir été entendus par la police." (source)
L'UMP se rétracte
L'UMP a finalement accepté l'une des mesures les plus controversées du projet de loi de modernisation de l'économie (LME) : faciliter l'implantation des grandes surfaces. Petite concession, "les pouvoirs du maire de la commune seront renforcés".
Le secrétaire d'Etat à la consommation, Luc Chatel, a estimé que la LME pouvait faire baisser l'inflation de 1,6 point sur trois ans. En présentant le projet de loi en avril, François Fillon tablait sur "0,3 % de croissance supplémentaire chaque année et 50 000 emplois par an".
"Je suis incapable de vérifier la pertinence de ce calcul"
, a tempéré Jean-Paul Charié, le député UMP qui va défendre le texte à l'Assemblée (source)
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