On entend toujours parler de conscient, d'inconscient en psychologie, mais qu'est-ce que c'est exactement, à quoi est-ce dû, dans quel cas agissent-ils respectivement ?
Ce que je vais écrire ne vient que de moi, je ne l'ai pas calqué sur le discours des autres, je ne l'ai pas appris, ce n'est pas une vérité générale, mais uniquement ce que je pense moi, et
j'espère me confronter (de façon positive ou négative, mais civilisée) à vos commentaires !
Je crois qu'il y a 2 inconscients, ce que j'appelle l'inconscient profond, les réflexes primaires que nous avons et l'inconscient superficiel, venant de l'enfance.
1: L'inconscient profond: il reste en nous un instinct préhistorique. Celui qui nous fait fermer les yeux quand on s'en approche brutalement, celui qui fait qu'un enfant battu depuis le plus jeune âge sera toujours apeuré et aura sans doute, lui aussi des réactions de violences plus tard (ce cas est légèrement différent car il induit une prise en compte de l'homme développé, capable d'émotion), celui qui nous permet de sursauter (contracter certains muscles pour se protéger) dans un mouvement soudain.
1.5: Entre l'inconscient profond et l'inconscient superficiel se trouve des réactions que dans notre société, la justice ne prend pas assez en compte mais qui sont plus fortes que nous. Prenons la vengeance. Depuis le temps des hommes préhistoriques, si quelqu'un nous fait du mal, ou en fait à notre entourage, c'est qu'il est inquiétant et potentiellement plus fort, dangereux. Il est donc normal que l'instinct nous dicte de l'empêcher de nuire à nouveau en le tuant. Mais dans le principe de vengeance, il y a quelque chose de vicieux, celui-ci dicté par le conscient lui même poussé par l'inconscient superficiel (partie 2), c'est parce que dans notre monde civilisé, on nous a appris qu'on pouvait se défendre autrement, et aussi attaquer autrement que par la violence, mais ce qui fait vicieux, c'est le besoin d'aller aussi loin dans la défense non physique que si elle était physique. On se venge de tout, du moment que ça nous a fait du mal, et que ça en fera à l'auteur de ce mal (qu'on essaye de trouver même quand il n'existe pas, ça rassure et déculpabilise). Ceux qui essayent d'expliquer « mais ça ne sert à rien de se venger, ça ne changera rien » sont trop fermés d'esprit et se complaisent trop dans leur bonne parole pour comprendre. La question qu'ils devraient se poser, et qu'on doit tous se poser dans n'importe quel cas est « pourquoi ce qu'on contredit consciemment n'est pas ce qui ce passe dans notre inconscient ? ».
2: L'inconscient superficiel: c'est le plus intéressant, le plus utilisé en psychologie, celui-ci entre souvent en contradiction avec l'inconscient profond. Il prend en compte notre vécu (principalement l'enfance) qui s'apprécie différemment en fonction de notre base génétique (même si je crois que cette dernière est minime) qui comprend: la rapidité de penser et la façon de penser (la façon de penser peut-être génétique en fonction des zones du cerveau plus ou moins développées mais c'est évidemment l'éducation qui fait la plus grande partie).
L'inconscient superficiel correspond donc à notre enfance, c'est là que chaque être pourra se différencier à l'avenir. Par exemple, une non éducation pendant l'enfance donnera un adulte ayant de l'expérience, une indépendance mais s'énervera donc aura peur si on s'intéresse à lui. Un enfant toujours rejeté sera, une fois adulte incapable d'avoir un travail régulier et ne croira pas ou au contraire, dans d'autres cas, croira trop à la gentillesse des gens. Tandis qu'un enfant surprotégé ne sera pas un battant et ne pourra jamais prendre de risques, du moins sans demander aux autres s'il peut. Alors évidemment, ce que je dis là est simple et simpliste, il y a bien d'autres choses à prendre en compte, on peut aussi dire que notre société de consommation fait, des enfants abandonnés à leur sort, des délinquants et plus des battants (je parle globalement tout en pensant à certaines exceptions).
3: Le conscient: notre conscient est poussé par nos 2 inconscients, surtout l'inconscient superficiel. Pour prendre encore un exemple, celui ou celle qui aura peur de s'engager en amour trouvera consciemment des prétextes pour ne pas s'engager par une peur inconsciente venant de l'enfance...d'aucuns diront « mais certains ne veulent pas le faire par simple raison financière ou pour ne pas se lasser en vivant avec quelqu'un » en effet, cela est un raisonnement conscient, poussé malgré tout par l'inconscient mais de façon minime, celui-ci (l'inconscient) n'aura aucun « trouble » et donc aucune tendance à s'engager ou à ne pas vouloir s'engager, cette personne aura eu une enfance à priori totalement saine (cette personne sera même chiante car elle manquera de caractère).
Je peux aussi rajouter un conscient que j'appellerais « surconscient » qui consiste à penser qu'on pense, par exemple, quand on discute avec quelqu'un, se voir de l'extérieur et se dire « là je suis entrain de discuter » ce qui peut être très déstabilisant.
Partie 2
Après avoir dit tout cela, j'aimerais prendre 2 sujets de société (la jalousie, la sexualité) et les expliquer en faisant référence à l'inconscient et au conscient...
1: La jalousie. Pour commencer, il faut dire qu'elle n'existe que dans le cas où la personne qu'on jalouse a des points communs avec nous (précisons que le terme de « points communs » est une questions de bon sens, 2 enfants ont un point commun: être enfant, ce point commun est faible malgré tout, alors que 2 adultes n'ont pas le point commun d'être adulte, tout ce fait en fonction de ce qui nous entoure, du contexte).
Une femme de classe moyenne qui est secrétaire, jalouse rarement un homme pauvre et ouvrier. D'ailleurs la jalousie sur l'argent n'existe pas vraiment, c'est une envie mais pas une jalousie, la vraie jalousie est sur la personnalité, les capacités qu'on a pas et qu'on voudrait avoir... Pour dire encore un mot sur l'argent, on peut jalouser quelqu'un sur sa fortune si cette personne a réussi avec des idées qui sont aussi les nôtres et que pour diverses raisons, ça n'a pas marché.
Mais revenons à la vraie jalousie, celle entre femme à peut près semblable qui ne peuvent pas se supporter. Pourquoi ?
Celle qui jalouse pense avoir les mêmes capacités (ou aimerait les avoir) que celle qui est jalousé et qui est reconnue dans ses capacités.
Les effets de la jalousie sont parfois graves.
Prenons l'exemple de 2 femmes qui veulent un homme.
3 effets pourront survenir chez la femme qui jalouse celle qui a obtenu cet homme.
A-Elle se fera prendre en pitié par l'homme<<< Ses parents lui auront certainement trop facilement cédé lors de « caprices ».
B-Elle cherchera à se mettre en valeur et à dévaloriser l'autre<<< Ses parents l'auront toujours trop poussé et trop attendu d'elle, lui donnant un égaux surdimensionné.
C-Elle voudra se venger de l'homme qui a « mal choisi »<<< Ses parents l'auront sans doute trop ignoré.
Ces 3 effets sont très intéressants et révèlent des choses plus profondes que ce que je viens d'évoquer ici (il y a bien sûr des nuances).
2: La sexualité. Dans l'inconscient profond, on retrouve le besoin sexuel, celui-ci est ensuite dirigé par notre inconscient que j'appelle superficiel. On ajoute donc à un simple besoin sexuel un moyen de se libérer psychologiquement par un complément palliant ce qu'il nous manque. Je m'explique, je crois que dans l'amour, on cherche ce qu'il nous manque intellectuellement et notre opposé physique. Il est d'ailleurs intéressant de voir chez les gens difficiles à « cerner » leur compagnon/agne.
Mais comment se fait l'attirance pendant l'enfance ?
Je vais essayer de l'expliquer par 2 exemples assez habituels.
Un homme manquant de sa mère jouera aux « gros dur » mais sera finalement perdu et se protègera par son image. Il cherchera aussi une femme à forte poitrine ce qui lui rappellera une mère et donc le rassurera.
Un homosexuel aura trop été avec des filles durant l'enfance et les verra comme des copines et plus comme des filles/femmes attirantes. Il cherchera donc ce qu'il lui manque: un homme. Lui même se sentira femme puisque pendant l'enfance, on ne fait pas la différence de sexe entre « copain/copine ».