Nimes : enrique ponce est rentré a son hotel a hombros !!!!

IL y a un temps, déjà si éloigné, où l'aficion se disputait entre tomasistas et poncistas. Admirateur de José Tomas - je le suis toujours - , je me rangeais cependant dans les rangs poncistas.

Je le suis toujours. Et même si il y a 3 ou 4 ans, j'ai vu le passage à vide du maestro de Chiva, je l'ai retrouvé depuis : L' extrême noblesse de son geste fait souvent paraitre ses collègues pour des gueux (et pourtant ils ne le sont pas !).

Et depuis 25 ans il tient le haut de l'affiche en torero d'époque qu' il restera. Sauf que lui ne nous distille pas ses faenas pleines de classe au compte goutte. Il est présent toute la temporada, répond présent dans les grandes ferias (oui, je sais cette année, Madrid ne le verra pas).

Ce matin à Nîmes, on a donc fêté ses 25 ans d'alternative. Et lui aussi voulut la fêter. Et comme ses 3 premiers toros d' Alcurrucen, Victoriano del Rio et Domingo Herenandez ne permettaient pas le triomphe, il a profité de l'excellent Juan Pedro Domecq (vuelta posthume) et offert le toro de regalo pour triompher (2+ oreilles). Et pour la 15eme fois il est sorti en triomphe par la porte des consuls, promené sur les épaules jusqu' à l' Atria.

Je n y étais pas. Les reseñas sont dithyrambiques, c'est normal, mais des aficionados que je connais y étaient pour confirmer : Ponce est grand, immense. Et je le retrouverai bientôt dans d'autres fiefs. (Bilbao, son terrain chéri par exemple).