De: Emilio Estevez
Genre: Z’histoire komela
Bat’in karé / Dalon / Kriyé / Kas’ la blague / Mi aime a ou.
Avec: Martin Sheen ( Selma, Favelas), Deborah Kara Unger ( Silent Hill, The samaritan), Yorick Van Wageningen( Hacker, 47 Ronin), James Nesbitt ( Le Hobbit, Corialanus).
Synopsis Allociné:Tom Avery, médecin américain à l’existence confortable, se rend d’urgence en France où son fils Daniel vient de disparaître lors d’un accident en montagne. Il découvre sur place que ce fils qu’il n’a jamais compris avait entrepris le pèlerinage de Compostelle. Tom décide alors de prendre le « camino ». Sur sa route, il croise Jack l’irlandais, Sarah la canadienne ou encore le hollandais Joost, pèlerins aux caractères bien trempés. D’abord fuyant, Tom s’ouvre pas à pas, à mesure qu’il apprend enfin à « marcher ensemble ».
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J’avais adoré Saint Jacques la Mecque ; un » petit » film français sans prétention aucune mais qui m’avait fait énormément rire. De plus, il m’avait donné envie de faire Saint Jacques de Compostelle.
Je ne le ferai évidemment pas pour des raisons religieuses mais j’ai le sentiment qu’il y a quelque chose sur cette route. Une sorte de chemin initiatique qui vous met devant vos contradictions, vos préjugés et qui ébranlent vos certitudes. De sorte que vous ne pouvez que y faire face.
(Source:http://mondocine.net)Comme son nom l’indique, The Way raconte ce parcours à travers la figure paternelle incarné ici par le charismatique et inoubliable président des États-Unis ( A la maison Blanche) , Martin Sheen.Ce dernier vient chercher le corps de son fils disparu en montagne; ce fils dont il n’avait pas toujours compris les choix.
Sans comprendre pourquoi ni comment, il se retrouve un peu malgré lui à marcher sur les traces de fils. Sur la route, il va apprendre à lâcher prise et à connaitre son fils non sans mal. Car, cette dernière est aussi synonyme de doutes, de souffrances mais aussi de surprises. Des rencontres qui changent tout et qui surtout, vont le changer lui.
Mieux encore, il pensait aller à la rencontre de son fils, de quelque chose qui le lie à lui. Finalement et cela me rappelle ce que Arthur avait dit dans Rendez-vous en terre inconnue, il est allé à la rencontre de quelqu’un et c’est lui-même qu’il a rencontré.
(Source:littlewhitelies.co.uk)Le réalisateur qui joue aussi le fils disparu ( et qui est le vrai fils de Martin Sheen et le frère de Charlie) filme avec beaucoup de tendresse ce père en quête ainsi que tous les égarés qui le suivent. Des hommes et des femmes dont les blessures, les questionnements nous ressemblent; et dont, nous nous sentons plus proches que jamais.
On sort de ce film avec un grand sentiment de paix, d’espoir et d’envie de faire aussi ce pèlerinage convaincu qu’il y a quelque chose sur cette route, quelque chose de magique. Quelque chose qui réunit et qui guérit. Ajoutons à cela, une BO en totalement phase avec les sentiments et la beauté des paysages dont le génial et quelque peu oublié, Thank You d’Alanis Morisette.
The way est un excellent road movie avec un Martin Sheen qui crève l’écran. Le casting secondaire n’est pas en reste non plus bien au contraire. Une énergie folle se dégage de ce groupe, de cette unité faisant front commun contre l’adversité et le passé. Il y a fort à parier que vous serez aussi envoutés que l’ont été les personnages (et les acteurs) par le mystérieux chemin de Saint Jacques de Compostelle.