Le 22 mai 2015
Synopsis :
Un virus. La guerre contre les Partials – ces êtres mi-humains, mi-robots – a décimé la population. Seuls quelques milliers retranchés à Long Island ont survécu. Et le virus mystérieux – le RM – les tue petit à petit. Chaque nouveau-né vit moins d’une journée si ce n’est quelques minutes. La race humaine s’éteint inexorablement et aucun médecin n’a de remède. Un espoir. Dans cette atmosphère désespérée, Kira, jeune interne en médecine, a une nouvelle hypothèse. Pourquoi les Partials sont-ils naturellement immunisés contre le RM ? Et si la solution venait de l’ennemi juré lui-même ? Une héroïne. Kira se lance alors dans une expédition au risque de devenir une hors-la-loi. Infiltrer les Partials, en capturer un et le ramener à long Island pour l’étudier et peut-être, trouver un antidote. Mais le pari est risqué : soit elle réussit et sauve l’humanité, soit elle échoue et sera considérée comme une terroriste par son propre gouvernement. À moins que ce soient les Partials eux-mêmes qui ne la tuent…
– 576 pages –
Les premières lignes :
Le nouveau-né n°485GA18M mourir le 30 juin 2076 à six heures sept du matin. C’était une fille, âgée de trois jours. Depuis le Ravage, l’espérance de vie moyenne d’un enfant humain était de cinquante-six heures.
On ne prenait même plus la peine de leur donner un prénom.
Mon avis
J’avais bien évidement entendu parler de Partials, mais j’avoue que je ne m’y étais pas plus intéressé que cela, il aura fallu une opération Masse Critique pour que je lise le synopsis et m’y intéresse et j’ai bien fait, c’est de la très bonne dystopie.
Nous sommes dans un monde post-apocalyptique, ou une petite communauté de survivants vit sur l’ïle de Long Island, aux USA. Nous sommes dans un futur assez proche, vers la fin de notre siècle. Cette communauté a survécu à une grande guerre avec les partials. Les partials sont des sortes d’humains génétiquement créés et modifiés en supers soldats. Ils avaient été créés par l’être humain en laboratoire dans le but de se défendre, lors d’une guerre précédente, mais ces créatures ont fini par se rebeller et exterminer une bonne partie de la population. Là-dessus, un autre problème a fini par quasiment anéantir l’espèce humaine, le RM, un virus qui a décimé les populations et pire encore qui s’attaque aux nouveaux-nés.
Cette population vit alors dans un monde bien cadré avec un régime politique assez propre aux dystopies. Ce pouvoir fort tente de maîtriser la population pour son propre « bien ». L’état essaie bien entendu de trouver une solution au RM, je ne vous dirai pas comment, mais c’est bien évidement totalement abjecte. Kira qui travaille a l’hôpital est révolté et n’est pas d’accord avec cette manière de faire a une autre idée, sur la manière de procéder mais si elle le fait, elle se mettra hors la loi.
Kira et ses ami(e)s vont se retrouver pris au piège dans un conflit triangulaire, d’un côté l’état, de l’autre les rebelles de la Voie du Peuple, et enfin Les partials. Ils vont découvrir qu’on leur ment, qu’ils sont manipuler, et Kira n’a pas l’intention de se laisser faire.
Dans cette dystopie, il ne faut pas se fier aux apparences, c’est un livre bien sombre mais aussi qui innove un peu. On y parle laboratoire, molécules, et manipulations génétiques. Mais comme dans la plupart des dystopies on y retrouve la résistance à l’oppression.
J’ai aimé Kira qui est le seul personnage qui se pose les bonnes questions, même si elle est parfois un peu trop impulsive. J’ai apprécié aussi Samm, le Partials, il a réussi sous sa carapace bourrue à m’attendrir. J’ai détesté Marcus que j’ai trouvé égoïste et puéril, je me demande bien ce que Kira lui trouve.
Malgré son nombre de pages, c’est un roman ou on ne s’ennuie pas un seul instant, il y a pas mal d’actions et de rebondissements. L’écriture de Dan Wells est agréable et assez dynamique.
Je n’ai qu’une hâte, lire la suite !
Je remercie Chaleureusement Babelio et les Editions pour le Livre de poche pour m’avoir permis de découvrir ce roman.
Il vient de sortir en poche en avril 2015.