« ... nous visons les multipropriétaires qui louent leurs résidences secondaires à prix fort aux touristes. Ils peuvent réaliser en une semaine le gain d’un mois de location standard », a déploré Ian Brossat qui, en bon communiste, n'aime pas l'argent que gagnent les autres et veut donc le leur reprendre.
Une vraie rafle ! Une vingtaine de contrôleurs de la mairie avaient ciblé 65 à 80 immeubles dans 13 rues. Trente infractions étaient constatées dès la première journée : beau tableau de chasse. Cette pratique digne des régimes policiers est censée lutter contre la hausse des prix de l'immobilier et des loyers à Paris. Jamais les préemptions de la mairie pour cause de clientélisme ne sont, bien entendu, mises en cause.
Marché faussé, droit de propriété bafoué et contrôle quasi-policier : on retrouve là les belles valeurs portées par Brossat et sa patronne.