Alors que la Cellule de Recherches et d'Enquêtes Spéciales (CRES) vient d’être créée, elle se trouve confrontée à deux cas de disparitions inquiétantes en lien avec la Sécurité nationale française. Entre doubles vies et chantages divers, l’existence de simples citoyens peut parfois cacher bien des énigmes.
Sur le thème de l’espionnage industriel, Michel Degalat nous emporte dans un roman mené tambour battant, où chaque minute compte pour protéger le pays et ses secrets. Couverte par sa hiérarchie, l’équipe d’ex-militaires a carte blanche pour mettre un terme à un trafic d’informations classées Secret-Défense et c’est avec courtoisie mais efficacité qu’elle mène sa tâche à bien.
Le roman comporte parfois quelques longueurs mais celles-ci sont rapidement balayées par de nouvelles informations qui provoquent notre curiosité et donnent envie de poursuivre la lecture. L’auteur ne se ménage d’ailleurs pas pour nous surprendre par de nombreux rebondissements, des informations qui bouleversent le cours de l’enquête et des recoupements insoupçonnés entre les deux disparitions.
Au cours de ma lecture, j’ai plus d’une fois été déstabilisée par l’écriture de Michel Degalat (place de la ponctuation ou des majuscules, abréviations ou « … » placés à des endroits surprenants) mais cela n’a pas perturbé ma lecture outre mesure. La femme fantôme comporte une bonne intrigue, réfléchie et bien construite qui nous plonge au cœur d'un trafic de données sensibles et que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.
Remerciement à Mon petit éditeur pour cette lecture.La femme fantôme – Michel Degalat – Mon petit éditeur – 2013