Critiques Séries : New York, Unité Spéciale. Saison 16. Episode 15.

Publié le 22 mai 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

New York, Unité Spéciale // Saison 16. Episode 15. Undercover Mother.


Depuis que SVU a perdu Christopher Meloni et que Dick Wolf s’est rendu compte que le plus important ce n’était pas forcément l’histoire mais plutôt les personnages, SVU a complètement oublié sa partie judiciaire. Cela fait un sacré bout de temps qu’il n’y a pas eu un épisode plus judiciaire que policier. J’ai donc l’impression que la série préfère se concentrer sur des aspects plus policiers de ses histoires alors que je suis certain qu’un peu de judiciaire ne ferait pas de mal à la série. Il faut tout de même attendre les 2 dernières minutes de l’épisode pour que l’on ait un aperçu d’une cour de justice. Et encore, c’est tellement mal fichu et rapidement bazardé que l’on n’a pas le temps d’en profiter. Et le truc c’est que j’adore l’aspect judiciaire dans SVU. J’aime beaucoup l’aspect policier, et j’aime beaucoup cette saison (même si moins passionnante que la précédente) mais ce n’est pas suffisant à mon goût. Cet épisode c’est avant tout l’occasion de retrouver Donal Logue qui incarne dans la série le rôle du lieutenant Declan Murphy. On avait pu le voir de façon régulière l’année dernière avant qu’il ne disparaisse à mon grand damne. J’aimais bien ce personnage mais Donal Logue a rejoint le casting de Gotham alors il n’a pas pu rester dans SVU.

Mais on retour était le bienvenu. Il était sous couverture dans une sale affaire en parallèle de l’affaire menée par Benson et son équipe. C’est un choix judicieux bien que je trouve dommage que l’introduction de l’épisode manque d’un peu de finesse. On a l’impression d’avoir déjà tout vu dans les dix premières minutes de l’épisode et les surprises viennent à manquer petit à petit. C’est le problème d’une série juridico-policière qui n’arrive pas à être autre chose que policière. Alors qu’elle pourrait faire tellement de choses différentes. Pourtant, ce n’est pas bête comme idée, que toute l’équipe (plus ou moins) parte sous couverture afin de retrouver une jeune fille qu’une mère, qui était sous couverture, tente de retrouver. Sauf que voilà, on ne peut pas dire que cela soit suffisant pour faire un épisode réellement efficace. Il manque un petit quelque chose pour transformer le tout en une excellente idée. Par ailleurs, nous avons Benson qui va se retrouver avec une révélation à la fin de l’épisode qui pourrait bien changer sa vie. Cela peut se comprendre et je pense qu’elle n’a pas mérité d’être encore secouée une fois de plus après avoir passé toute la saison 15 dans de sales histoires qu’elle ne pouvait pas contrôler.

La saison 15 était justement excellente dans sa façon de gérer les personnages et l’univers. SVU propose avec ce nouvel épisode quelque chose de complètement différent par rapport à ce que la saison précédente a pu faire. L’affaire de la semaine aurait probablement pu être développée de façon différente, surtout que de voir Olivia Benson maquillée comme une voiture tuning et Ice T avec une chemise à motifs comme s’il faisait partie d’un clip de rap dans le rôle d’un dealer (ah oops, il l’a déjà fait pour de vrai, encore récemment en plus), ce n’est pas suffisant. J’aimerais bien que SVU prenne en compte le fait que les téléspectateurs ont besoin de faire d’autres choses. Il en va de même pour Barba. Je l’aime bien lui aussi mais le manque de partie judiciaire fait qu’il ne sert plus aussi bien l’histoire qu’il ne pouvait le faire auparavant. Finalement, la série nous offre ici un épisode légèrement décevant. Disons que le côté parfois trop classique de l’affaire et le fait que cela soit étrangement mal développé dès le départ, manque d’un peu de pep’s et ne permet donc pas de renouveler l’histoire de façon judicieuse. J’ai envie de croire que la saison va reprendre les fils rouges mais cela ne semble pas être prévu pour le moment.

Note : 4.5/10. En bref, parfois la série ne sait pas dans quelle direction elle doit aller et je trouve ça dommage car l’ensemble n’est pas si mauvais que ça.