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Critiques Séries : Penny Dreadful. Saison 2. Episode 2. Verbis Diablo.

Publié le 22 mai 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Penny Dreadful / Saison 2. Episode 2. Verbis Diablo.


Si l’on pouvait logiquement avoir peur que la saison 2 de Penny Dreadful ne soit pas à la hauteur de la première, c’est se tromper. En effet, la série continue de nous surprendre avec un retour de Timothy Dalton, entre autre. Ce que j’aime énormément dans cette série c’est la façon dont on a l’impression qu’il n’y a pas grand chose qui sépare le réel du surnaturel. On connaît tous Londres, pas forcément car on y est allé, mais aussi car c’est une ville utilisé dans tellement de fictions que l’on connaît forcément. Penny Dreadful a une vision de Londres qui me plait, celle de ces petits mystères que l’on ne voit forcément venir et qui font réellement mouche. En tout cas, je ne m’attendais pas du tout à ce que la série aille dans cette direction et je suis ravi qu’elle parvienne à développer encore un peu plus son univers. Ce que j’ai cependant parfois du mal à comprendre c’est qu’est-ce que la société victorienne peut vraiment faire. La série a tellement tenté d’introduire des personnages de la haute société victorienne (et toutes les ramifications étranges qu’il peut y avoir) durant la première saison que forcément, dans cette saison 2 on ne peut que voir la suite de ces affaires. Et pas seulement car ce serait tout de même bête de faire seulement ce genre de choses.

Ce second épisode se doit donc de développer l’histoire de Dorian Gray. Ce dernier va faire la connaissance d’Angélique, une personne pour le moins mystérieuse. J’aime bien le fait que la série se concentre sur la vie sexuelle de son personnage. Car c’est une vraie force. Par ailleurs, Lily, dotée d’une protubérance entre les jambes. En gros, elle a un pénis. La réaction de Frankenstein face à ça m’a beaucoup plu. C’était assez surprenant de voir Penny Dreadful continuer vers l’aspect le plus sexuel du personnage mais c’était aussi ce qui avait fait le succès de ce dernier durant la première saison. J’aimerais bien qu’elle fasse beaucoup plus, surtout qu’il y a énormément de potentiel. Par ailleurs, pour en revenir à Londres, je disais que j’aimais bien la façon dont le réel côtoie le surnaturel et l’horreur qu’installe la série ne se veut pas toujours surnaturel. C’est une façon de rappelle que la société de cette époque là n’était pas toujours dotée des mielleuse choses. Le choléra par exemple est une maladie terrifiante mais Penny Dreadful inclus cela dans son récit afin de nous rappeler que ce qu’elle raconte est aussi plongé dans une certaine forme de réalité. Par ailleurs, nous avons la Créature. Cette dernière est un personnage aussi fascinante qu’étrange et Penny Dreadful en fait une utilisation parcimonique pour le moment afin de ne pas trop en faire.

C’est forcément une excellente nouvelle. Mais la Créature est aussi rongé par un mal, celui que son Créateur a pu commettre. C’est drôle de mettre en scène les émotions de la Créature car c’est pas du tout là où j’imaginais voir la série. Frankenstein est toujours quelqu’un d’assez grand dans sa volonté de surprendre. Par ailleurs, Vanessa cherche à se réconforter aux côtés de Sir Malcolm ce qui permet un retour de Timothy Dalton dans la série. Ce dernier décide alors de l’emmener en balade dans un endroit où il peut aider d’autres personnes. La relation entre Sir Malcolm et Vanessa a toujours été une relation intéressante dans Penny Dreadful et la série continue de l’exploiter de façon très tendre. Il fallait bien pour Vanessa quelque chose de ce genre là pour amorcer la transition de la saison et passer au delà de ce que la première saison a pu faire d’elle. Finalement, ce nouvel épisode se concentre sur les actes commis par les personnages et puis bien entendu que tout cela ne prend pas forcément de place. Ainsi se conclu cet épisode, sans oublier Evelyn Poole mais c’est agréable de voir la série aller dans une direction légèrement différente. C’est toujours une série peine de charme, visuellement, et qui a énormément de potentiel à explorer. Cette année est prometteuse, à suivre…

Note : 8/10. En bref, un solide épisode construit autour de la terreur que peut procurer la réalité des choses.


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